Conseiller indépendant et chef intérimaire du Parti Laval, Michel Trottier jugeait «important d’associer les citoyens à la démarche et leur donner la chance de s’exprimer sur cet investissement», considérant l’ampleur et les coûts du futur équipement.
Il aurait souhaité que le Bureau de la consultation publique et de la participation citoyenne sonde l’intérêt des contribuables pour ce mégaprojet par rapport à des infrastructures plus modestes, dites de proximité.
«Les citoyens se sont déjà prononcés», a fait valoir le vice-président du comité exécutif, David De Cotis, en évoquant le vaste chantier consultatif mené en 2014 dans le cadre de Repensons Laval et des revendications du Mouvement aquatique de Laval.
Alain Lecompte, conseiller indépendant dans L’Orée-des-Bois, lui a reproché de faire l’amalgame entre les revendications des citoyens pour des piscines intérieures et une demande pour un complexe sportif centralisé.
Quant à M. Trottier, il a rappelé que l’étude liée à un complexe aquatique, alors menée par le Mouvement aquatique Laval, datait de 2008, ajoutant que le projet détonnait avec le modèle de développement d’une ville que l’on souhaite à échelle humaine.
Projet
Annoncée le mois dernier par le maire Marc Demers, cette infrastructure sportive de calibre national s’érigera aux abords du Cosmodôme, sur l’avenue Terry-Fox.
En plus de fournir à l’élite un lieu d’entrainement de haut niveau et d’attirer à Laval de grandes compétitions sportives pancanadiennes, les bassins du complexe aquatiques seront largement accessibles au grand public.
Le bâtiment d’une superficie de 120 000 pieds carrés abritera trois bassins capables d’accueillir 875 baigneurs et jusqu’à 1200 spectateurs.