Dans une volonté d’accroître la confiance et de renforcer l’imputabilité financière, le conseil des commissaires de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier (CSSWL) a adopté à l’unanimité des modifications importantes à sa politique de remboursement des dépenses.
Ces modifications ont pour objectif d’assurer une approche plus transparente et responsable en ce qui concerne l’approbation des dépenses de la présidente ou du président.
En vertu de la politique antérieure, la directrice générale ou le directeur général était responsable d’autoriser les dépenses de la présidente ou du président.
Toutefois, pour répondre aux préoccupations exprimées par le passé, et conformément aux meilleures pratiques de gouvernance, cette responsabilité de surveillance relèvera désormais du comité exécutif et de la directrice générale ou du directeur général.
Cette initiative fait suite aux défis auxquels la commission scolaire a été confrontée dans le sillage des dépenses de l’ancien président, ce qui a mis en évidence le besoin d’une gouvernance financière plus robuste.
«Notre communauté mérite un leadership non seulement transparent, mais aussi profondément engagé envers l’utilisation responsable des ressources, a déclaré James Di Sano, président de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier, par voie de communiqué. Nous prenons des mesures proactives pour veiller à ce que les fonds publics soient gérés de manière responsable et à ce que notre leadership demeure pleinement imputable auprès des parties prenantes que nous desservons.»
Changements
Le comité exécutif assume désormais l’entière responsabilité, aux côtés de la directrice générale ou du directeur général, de l’approbation des dépenses de la présidente ou du président, assurant ainsi une imputabilité à plusieurs niveaux.
De plus, une résolution sera présentée à la prochaine séance du conseil exigeant que toutes les dépenses des commissaires soient soumises au comité exécutif, une fois autorisées par la présidente ou le président.
La Commission scolaire assure également qu’elle mènera des examens continus afin de s’adapter aux normes de gouvernance qui évoluent constamment.
«Ces changements sont bien plus qu’une révision de la politique; ils représentent un engagement renouvelé à l’égard d’un leadership éthique et de la responsabilité financière, a précisé James Di Sano, dans la même communication aux médias. Nous nous efforçons de veiller à ce que chaque dollar dépensé soit mis au service des élèves, des familles et des communautés qui comptent sur nous.»
La Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier reste déterminée à obtenir le soutien des parties prenantes à l’égard de ces améliorations et accueille favorablement les commentaires alors qu’elle poursuit le renforcement de ses pratiques de gouvernance. (C.P./IJL)