Pour une deuxième année consécutive, Laval sera l’hôte de la Classique du nord de la NCAA qui regroupera six formations du circuit universitaire américain.
Il s’agit des Falcons de l’Université Bowling Green State, Golden Griffins de l’Université Canisius, Rivers Hawks de l’Université du Massachussetts à Lowell, Bulldogs d’UNC Asheville, Hilltoppers de l’Université de Western Kentucky, Terriers de Wofford College et du Big Green de l’Université Lipscomb.
«Western Kentucky se démarque super bien dans tous les sports, note Emilio Zaga Mendez, responsable de marque chez evenko. L’UNC Asheville ont aussi été loin dans la compétition [du March Madness] durant les cinq dernières années.»
Chacune des équipes disputera trois matchs, ce qui permettra aux amateurs de basketball d’assister à trois rencontres le vendredi, le samedi et le dimanche.
Ambiance et compétition
Emilio Zaga Mendez croit d’ailleurs que la compétition sera aussi relevée que l’an dernier où les amateurs ont eu droit à des rencontres serrées jusqu’à la toute fin.
«C’est une opportunité pour eux d’avoir plus de matchs pour gagner et leur donner une chance de se qualifier pour le tournoi de fin d’année de la NCAA. Ils ont l’opportunité d’aller chercher des points à l’extérieur pendant la pause de l’Action de grâce américaine et de revenir à la maison avec une fiche gagnante.»
Les équipes sont arrivées au Québec mercredi. Elles ont fait un premier entraînement dans des gymnases scolaires de la région, puis se sont entraînées à la Place Bell le lendemain.
Emilio Zaga Mendez précise également que son équipe travaille avec l’équipe de présentation des matchs du Rocket pour offrir la meilleure ambiance possible aux partisans.
«On veut offrir quelque chose de similaire à l’an passé, explique-t-il. Nous avions eu une très belle ambiance et on veut faire de même. On cherche à offrir une expérience professionnelle à ceux qui viennent voir le basketball de la NCAA.»
Assistances
L’an dernier, un peu plus de 8000 personnes ont assisté aux neufs matchs organisés à la Place Bell. L’objectif est évidemment d’améliorer cette affluence.
«On a vraiment une croissance du basketball, on le voit dans les chiffres, assure Emilio Zaga Mendez. On a rempli le Centre Bell plus tôt cette année avec la NBA et on voit que les gens ont un amour pour le basketball.»
Il croit même que la Place Bell est «en train de se faire un nom» par la qualité de ses installations qui ont impressionné les équipes en 2022».
La présence d’un jeune public est d’autant plus encourageante pour les organisateurs qui attendent encore plus d’ados avec la fermeture des écoles en raison de la grève touchant tout le secteur public.
«Les jeunes qui sont là ne font pas seulement regarder du basketball, ils le jouent aussi dans les différents programmes de sport-études. On a maintenant plusieurs Montréalais dans la NBA et ils voient qu’il faut passer par la NCAA. Ils ont des exemples de réussite et ça peut les motiver à poursuivre dans le sport», complète le responsable de marque.