Ces étudiants sont unanimes. Ils suggèrent à tous cette démarche de neurofeedback qui a été bénéfique à plusieurs égards, dont le sommeil, la gestion des émotions et du stress et bien entendu la concentration. Par contre, ils sont d’accord pour dire qu’il faut faire confiance aux entraîneurs et s’investir à 100 % dans le projet pour obtenir des résultat.
Cette technique a permis aux étudiants de prendre le contrôle de leurs ondes cérébrales et ainsi corriger ce qui ne fonctionne pas: déficit d’attention, trouble d’anxiété, hyperactivité, etc.
Au-delà des attentes
Encore une fois, le quintuple est unanime et souligne que la progression et les résultats sont au-delà de leurs attentes. «J’aimerais avoir la chance de continuer à travailler en neurofeedback, car je sens que je pourrais apprendre à me maîtriser encore plus et évoluer davantage», admet Marianne.
Qu’est-ce que cette démarche a changé dans la vie de ces jeunes?
«Ce fut pour moi une meilleure gestion des émotions, une meilleure estime de moi, des choses que je n’aurais jamais connues sans cette recherche», mentionne Chantal.
«Le neurofeedback a augmenté ma concentration de manière fulgurante, stipule Victor. Au départ, j’étais incapable de lire un livre au moindre son. J’avais de la difficulté à étudier sans des bouchons à oreille. Aujourd’hui, je suis capable de lire avec de la musique. Mon écoute en classe et mes notes ont augmenté.»
«Ma concentration a augmenté pour l’étude ou autres, souligne Claudie. J’arrive à passer d’un sujet d’étude à un autre rapidement. Je m’adapte aussi en classe.»
Cette recherche a permis à Marianne de trouver des trucs, méthodes et astuces pour contrôler son impulsivité et son manque de concentration. «J’ai pu rapailler toutes les pensées et idées qui se bousculent sans cesse dans ma tête et les rendre plus claires, ordonnées et sensées.»
Pour sa part, Karelle a réalisé que des outils étaient à sa disposition pour améliorer son quotidien. «J’ai appris à mieux m’organiser et gérer mon stress. J’ai constaté que j’arrivais à réfléchir avant d’agir.»
Quatre des cinq personnes interrogées n’avaient aucune crainte à participer à l’étude. Seule Claudie avait peur ne pas changer, car elle n’en pouvait plus être cette personne si différente. «C’est difficile de comprendre comment une personne avec le TDA se sent. Je souhaitais juste prendre le contrôle de mon cerveau, et j’avais peur de me créer de faux espoirs avec cette recherche», conclut-elle.