La plupart des Canadiens ne bénéficient pas d’un régime de retraite en milieu de travail. C’est pourquoi le gouvernement fédéral a créé le régime enregistré d’épargne-retraite (REER).
Si vous faites partie des quelque 50 pour cent de salariés canadiens qui cotisent à leurs REER chaque année, il y a un certain nombre de choses que vous ne savez peut-être pas au sujet de ces régimes. En voici cinq.
Ils permettent de bénéficier d’une déduction fiscale
L’un des principaux avantages de cotiser à vos REER est que vous pouvez bénéficier d’une déduction sur vos impôts courants.
En d’autres termes, chaque dollar cotisé à vos REER est déduit de votre revenu de l’année.
Cela réduira le montant des revenus sur lesquels vous payez des impôts, et peut même vous faire passer dans une tranche d’imposition inférieure.
Vos investissements dans le REER sont également à l’abri de l’impôt au fur et à mesure qu’ils fructifient.
Il y a un plafond de cotisation
Les Canadiens sont autorisés à verser un montant maximum à leur REER chaque année.
Votre montant personnel est basé sur 18 pour cent de votre revenu de l’année précédente, jusqu’à un maximum de 31 560$ pour l’année d’imposition 2024.
Toutefois, si vous n’utilisez pas tous vos droits de cotisation, le surplus peut être reporté aux années ultérieures.
Vous trouverez le solde de vos cotisations inutilisées sur l’avis de cotisation annuel que vous recevez de l’Agence du revenu du Canada.
Vous pouvez les retirer avant la retraite
En règle générale, lorsque vous retirez de l’argent de votre compte avant son terme, vous êtes soumis à une lourde retenue à la source et l’argent que vous retirez est considéré comme un revenu imposable pour l’année en question.
Mais il y a des exceptions. Par exemple, vous pouvez retirer jusqu’à 60 000$ de vos REER pour effectuer un versement initial si vous êtes admissible à titre d’acheteur d’une première propriété.
De même, vous pouvez retirer jusqu’à 10 000$ par an (jusqu’à un maximum de 20 000$ à vie) pour financer un programme d’études admissible.
Notez que, dans les deux cas, vous devez rembourser le montant retiré dans vos REER dans un délai déterminé afin d’éviter les pénalités.
Ils ne durent pas éternellement
Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils doivent fermer leur compte REER au plus tard le 31 décembre de l’année où ils atteignent 71 ans.
À ce moment-là, trois options s’offrent à vous: retirer tous les fonds restants, les transférer dans un placement similaire appelé fonds enregistré de revenu de retraite ou souscrire une rente.
Vous pouvez utiliser vos REER pour faire des dons
Vous souhaitez laisser un legs et avoir une incidence importante sur une cause qui vous tient à cœur?
Vous pouvez désigner un organisme de bienfaisance comme bénéficiaire de votre REER.
Votre institution financière dispose d’un formulaire simple à remplir, dans lequel vous indiquez toutes les personnes et/ou les organismes de bienfaisance enregistrés que vous souhaitez voir bénéficier de vos fonds restants.
Notez qu’au Québec, vous ne pouvez désigner un organisme de bienfaisance comme bénéficiaire de vos REER que par testament.
Un avantage supplémentaire? Votre succession bénéficiera d’un crédit d’impôt sur les dons qui pourrait éliminer une grande partie ou la totalité de l’impôt qui devrait être payé sur les REER restants de toute façon.
Pour en savoir plus, consultez le site volontedefaire.ca.
(Source: L’Édition Nouvelles)