Le Centre national des maladies animales exotiques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a confirmé, le 1er avril, qu’un chien domestique d’Oshawa, en Ontario, a obtenu un résultat positif au test de dépistage de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).
Le chien domestique a été infecté par l’influenza aviaire après avoir mâché une oie sauvage et est mort après avoir développé des signes cliniques. La nécropsie a été réalisée le 3 avril 2023 et a montré une affection du système respiratoire.
L’ACIA et l’Agence de la santé publique du Canada ont précisé que des analyses supplémentaire sont en cours, mais qu’il s’agit du seul cas du genre au Canada.
En effet, le nombre de cas documentés d’influenza aviaire H5N1 chez des espèces non aviaires, comme les chats et les chiens, est faible, malgré le fait que ce virus ait causé d’importantes éclosions aviaires à l’échelle mondiale au cours des dernières années.
Selon les données actuelles, le risque qu’un être humain contracte l’influenza aviaire à partir d’un animal domestique est minime au Canada.
Pour l’instant, aucun cas humain d’origine domestique d’influenza aviaire n’a récemment été signalé au pays. Ceux-ci demeurent rares chez les humains et presque toujours obtenus par contact direct avec des oiseaux infectés ou par exposition à des environnements fortement contaminés.
Néanmoins, les deux agences de santé encouragent les propriétaires à prendre les précautions appropriées pour protéger leurs animaux de compagnie et se protéger eux-mêmes.
Cela inclut de ne pas nourrir les animaux de compagnie avec de la viande crue de gibier à plumes ou de volaille, ne pas laisser les animaux de compagnie consommer ou jouer avec des oiseaux sauvages morts trouvés à l’extérieur, et communiquer avec leur vétérinaire s’ils ont des questions au sujet de la santé de leur animal.
Rappelons que l’ACIA a signalé, le 7 juillet 2022, des détections d’IAHP chez des mammifères à l’Organisation mondiale de la santé animale. Celles-ci ont été découvertes chez les renards en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique, de même que chez les phoques, dauphins et ours noirs au Québec.
Des détections ont également été découvertes chez des visons sauvages, des ratons laveurs, des marsouins et des mouffettes de plusieurs régions du Canada. (N.P.)