L’organisme AVC-Aphasie Laval s’associe au Programme de formation sur la démence de l’Université McGill afin d’offrir une série de conférences.
Une conférence sur les troubles neurocognitifs (TNC) sera présentée gratuitement en visioconférence tous les derniers mercredis du mois.
Une séance en anglais aura lieu à 11h, s’ensuivra une en français à 13h30.
Le mercredi 22 février, docteur Serge Gauthier inaugurera la série.
Le but de ces conférences est de «démystifier le terme démence», affirme Richard Carle directeur général d’AVC-Aphasie Laval.
C’est que sous le large parapluie du terme «trouble neurocognitif» se trouve la démence, un sujet tabou selon le directeur général.
Plusieurs personnes ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC) développent des problèmes neurocognitifs.
«33% des gens qui font de la démence ont eu un AVC, c’est ce qu’on appelle la démence vasculaire», précise M. Carle.
AVC, Aphasie et TNC
Richard Carle l’avoue lui-même, «il nous manquait un peu de connaissance sur les troubles cognitifs».
C’est ce qui l’a poussé à aller chercher de l’aide chez des spécialistes.
Son organisme œuvre auprès des gens qui sont conscients de leur déclin à la suite d’un AVC.
Pour Richard Carle, informer les gens sur les signes précoces des troubles neurocognitifs, quels qu’ils soient, est important.
Diagnostic frileux
Beaucoup de médecins sont encore frileux à poser un diagnostic de démence, de TNC, ou encore, d’Alzheimer précoce. C’est ce que concluait la Table de concertation lavalloise sur les troubles neurocognitifs en janvier.
«L’annonce n’est pas simple. Il n’y a pas de test efficace. Il faut y aller par élimination. Souvent, les médecins ont peur de la réaction du patient», explique Julie Brunet, infirmière clinicienne et responsable des Ressources territoriales du plan Alzheimer Laval pour le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval.
Laval et les TNC
L’Université McGill est bien implantée dans le monde des TNC, de la démence et l’Alzheimer à Laval.
Le CISSS a accueilli son projet de laboratoire vivant, le Transilab-Rosa, il y a peu de temps.
L’Université a choisi quatre villes à travers tout le Québec dans la recherche sur l’Alzheimer et des TNC, dont Laval fait figure de proue.