Ce mercredi 1er mai a lieu l’augmentation du salaire minimum à 15,75$, équivalant à une hausse de 3,3%.
Bien qu’elle soit modérée, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) rappelle que cette hausse représente un coût additionnel annuel de 1197,14$ par employé.e au salaire minimum.
La FCEI est satisfaite que le ministre du Travail, Jean Boulet, n’ait pas cédé aux pressions syndicales pour augmenter le salaire minimum à 20$/h.
«La hausse du salaire minimum s’ajoute aux autres augmentations de coûts qui frappent les PME de tous côtés, comme récemment avec les tarifs d’électricité, commente François Vincent, vice-président Québec à la FCEI, par voie de communiqué. De surcroit, elles doivent déjà composer avec un lourd endettement, des pertes économiques causées par la pénurie de main-d’œuvre et un fardeau fiscal désavantageux avec des taxes sur la masse salariale de 30% plus élevées ici que la moyenne canadienne.»
Selon les dirigeants de PME, les meilleurs moyens pour les accompagner lors d’une hausse du salaire minimum seraient de réduire le fardeau fiscal global (79%), de baisser les taxes sur la masse salariale (73%) ou d’offrir des crédits d’impôt (58%).
D’ailleurs, plusieurs sondages de la FCEI démontrent qu’une réduction du fardeau fiscal pour les PME irait directement pour augmenter les conditions salariales de leurs employé.e.s. (C.P./IJL)