Lors de perquisitions liées à l’agression d’un homme sans histoire dans un restaurant Dunn’s Famous, à Chomedey, le Service de police de Laval (SPL) a procédé à l’arrestation de deux suspects.
Le violent incident s’est déroulé dans ce commerce du boulevard Saint-Martin Ouest, le dimanche 27 avril.
Un groupe de trois individus s’en seraient pris sans raison à un client, âgé dans la vingtaine, attablé dans ce restaurant qui reste ouvert dans la nuit.
À la suite d’une altercation verbale, un premier suspect aurait tabassé violemment à coups de poing le jeune homme au visage, qui serait alors tombé au sol dans un état de semi-conscience, alors que les deux autres individus lui auraient donné plusieurs de coups de pieds.
À l’arrivée des policiers sur place, la victime avait repris conscience, mais a refusé tout transport en milieu hospitalier, malgré des blessures importantes au visage.
Le jeune homme aurait aperçu sur l’un des agresseurs une veste du groupe de motards criminalisés Marauders, qui est affilié au gang des Hell’s Angels.
Face aux policiers, la victime a donc refusé de porter plainte contre ses assaillant et n’a montré aucune collaboration par crainte de représailles.
Toutefois, les enquêteurs crimes contre la personne du SPL ont investigué et trouvé suffisamment d’éléments et preuves indépendantes pour mener à des perquisitions effectuées au petit matin du jeudi 12 juin.
Ce sont 75 policiers du SPL, assistés de leur groupe tactique d’intervention (GTI), des escouades cynophile et Équinoxe, qui ont pris part à ces interventions ciblant trois adresses des Basses-Laurentides, à Deux-Montagnes, Saint-Jérôme et Saint-Hippolyte.
Les experts en identité judiciaire du SPL ainsi que le GTI de la Sûreté du Québec ont aussi collaboré à l’opération qui a résulté en l’arrestation de deux individus soupçonnés d’avoir pris part à cette agression.
Fait inusité, alors que ses enquêteurs rencontrent actuellement les suspects à son quartier de détention, c’est le SPL qui portera plainte devant le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) dans ce dossier qui devrait déboucher sur des accusations de voies de fait ayant causé des lésions.
«Le Service de police de Laval agit ainsi en raison de la gravité des gestes gratuits commis et leur symbolique, d’affirmer le sergent Laurent Arsenault, porte-parole du SPL dans ce dossier. Nous n’accepterons jamais que des individus viennent faire leur loi sur notre territoire. Et si c’est le cas, le SPL va réagir et il y aura des conséquences pour ces criminels.»
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