Le samedi 31 août, Alexandre Champagne montera sur la scène du Théâtre des Muses de la Maison des arts de Laval pour y présenter un spectacle marquant son grand retour sur scène après plus de 12 ans d’absence dans le milieu du stand-up.
Alexandre Champagne revient donc là où tout a commencé pour lui: la scène.
«C’est le sentiment de ne pas avoir accompli ma mission qui m’a poussé à revenir», confie l’humoriste.
Bien que sa carrière ait pris d’autres directions, notamment avec la photographie et la co-fondation de l’entreprise Trois fois par jour, l’appel de la scène est resté fort.
Parcours marqué par l’expérience
Depuis ses débuts, à l’âge de 17 ans, Alexandre Champagne a beaucoup évolué, non seulement en tant qu’humoriste, mais aussi en tant qu’individu.
«Aujourd’hui, à 38 ans, j’ai des histoires différentes à raconter, enrichies par l’expérience de la vie», explique-t-il.
Défi stimulant
Durant cette pause, il a consacré une grande partie de son temps à la photographie, une passion qui l’accompagne encore aujourd’hui.
Cependant, il insiste sur le fait que, malgré sa dualité créative, la photographie et l’humour restent deux domaines distincts.
«L’humour, c’est là où je vais chercher les rencontres humaines et cette interaction unique avec le public.»
Pour Alexandre, la différence entre la photographie et l’humour réside dans le processus de création.
«Dans la photographie, je capture ce qui existe déjà, tandis qu’en humour, je dois partir de rien, me servir de mon imagination pour construire quelque chose de nouveau.»
Cette création ex nihilo est ce qui rend l’humour si gratifiant pour lui, même si, par moments, elle peut être plus difficile.
Spectacle diversifié
Son nouvel opus scénique, qui sera présenté en rodage à Laval, abordera des thèmes aussi variés que la masculinité, paternité, condition diabétique, photographie, langue française et même la musique.
«J’ai décidé d’amener ma guitare et, à la fin du spectacle, j’explore la musique et l’humour en même temps, à travers des thématiques comme la nostalgie», dévoile-t-il.
Ce spectacle se veut un alliage de plusieurs aspects de sa vie, offrant au public une expérience unique.
Sélection des blagues
La sélection du contenu humoristique pour ce rodage est toujours en cours.
«Je vais évidemment avec les blagues qui obtiennent le plus gros rire, mais je garde aussi celles qui me tiennent à cœur, même si elles fonctionnent moins bien», précise celui qui habite Saint-Lambert.
Ce travail d’affinement se poursuivra tout au long de sa tournée.
Projets variés et conseils aux jeunes humoristes
En dehors de la scène, celui qui dirige la fondation Le Ciel continue d’explorer divers projets.
Il mentionne notamment ses ateliers de photographie, spécifiquement développés pour les téléphones cellulaires.
Quant à ses conseils pour les jeunes ou ceux qui souhaitent revenir à l’humour après une pause, il est clair.
«Il faut forcer son instinct. Quand on fait quelque chose pour de bonnes raisons, on trouve toujours les moyens d’y parvenir.»
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