Au lendemain de l’attaque sauvage dont a été victime le député de Vimont Jean Rousselle, dans la cage d’escalier du building abritant son bureau de comté, les enquêteurs du Service de police de Laval (SPL) tentent toujours d’identifier les suspects.
«On avait déjà répondu à des appels relayant des cas de flânage et petits méfaits à cet endroit, de confirmer Stéphanie Beshara, porte-parole de la police de Laval. Après avoir pris la déclaration de M. Rousselle et commencer à consulter les images captées par caméras, nos enquêteurs poursuivent leur recherches depuis ce matin [mardi 29 mars].»
Afin de faire avancer leur investigation, les policiers collaborent en ce moment avec le Centre de services scolaire, en raison de la proximité du parc et de l’école secondaire L’Odyssée-des-jeunes, sans oublier la bibliothèque Laure-Conan adjacente au bureau de M. Rousselle et d’une clinique médicale.
Pour l’instant, on serait à la recherche de deux suspects mâles âgés entre 16 et 18 ans.
Antécédents
Il semble bien que de jeunes flâneurs élisent parfois domicile dans la cage d’escalier où Jean Rousselle a été roué de coups à la tête et au visage dans l’après-midi du lundi 28 mars.
Graffitis, verre brisé, bouteilles vides d’alcool, forte odeur de cannabis et de cigarette, présence de jeunes aux propos menaçants, transactions de drogue, les travailleurs des différents bureaux de cet immeuble situé sur le boulevard des Laurentides sont témoins de nombreux incidents depuis la dernière année.
Une vidéo montre d’ailleurs certains d’entre eux en pleine action. Jean Rousselle croit d’ailleurs avoir possiblement reconnu l’un de ses agresseurs parmi l’un d’entre eux.
Notons finalement que la Sûreté du Québec, responsable de la sécurité des députés provinciaux, est également impliquée dans ce dossier de violence urbaine.