Deux ex-officiers de l’opposition officielle rejoignent les rangs de la seconde opposition à l’hôtel de ville.
Jusqu’à tout récemment vice-présidente du conseil d’administration de Parti Laval, Francine LeBlanc a signé sa carte d’adhésion du parti Action Laval tout comme Gilles Boudreau, ex-candidat dans Vimont en 2017 et trésorier démissionnaire l’automne dernier.
Le chef intérimaire Achille Cifelli fait valoir que «depuis l’élection de 2017, Action Laval s’est positionné comme un parti d’ouverture et de ralliement face à l’administration de Marc Demers», mentionnant avoir rallié à sa cause «des citoyens, militants et élus de tous les horizons politiques».
«Mon adhésion au parti est une continuation de ma volonté de servir mes concitoyens et de faire une réelle différence à Laval, au sein d’une équipe unie dont l’objectif ne sert pas qu’à propulser la candidature d’un seul homme», déclare la transfuge Francine LeBlanc.
Au sujet de leur nouveau port d’attache, son collègue Gilles Boudreau ajoute: «Ce n’est pas le parti d’un seul homme, mais une équipe qui travaille véritablement au bénéfice de tous les citoyens de Laval, qui est ouverte aux idées, aux nouvelles initiatives et à l’innovation.»
Réaction
Le chef de Parti Laval, Michel Trottier, ne se fait pas trop de souci avec la plus récente défection qu’il ne prend d’ailleurs pas personnel.
«On peut se questionner sur le fait qu’une personne passe en deux semaines d’un parti qu’elle vénérait à un autre simplement parce qu’on ne peut la confirmer candidate dans [le district] Marc-Aurèle-Fortin à deux ans et demi des élections, ou peut-être trois ans parce que les élections pourraient être retardées de six mois», dit-il en parlant de Mme Leblanc.
«C’est encore à mon avis, pour Action Laval, des actions précipitées pour vouloir démontrer qu’ils sont organisés et qu’ils sont là», enchaîne M. Trottier, laissant entendre que ce parti lui aurait probablement promis le district qu’il ne pouvait lui garantir.