La toute dernière acquisition dans la foulée du déploiement de la Trame verte et bleue lavalloise a nécessité un investissement public de quelque 850 000 dollars.
Vingt-cinq nouveaux hectares du bois Saint-François sont désormais de propriété municipale, ce qui représente une superficie équivalant à 36 terrains de soccer de milieux humides et boisés offrant de «magnifique paysages bucoliques», souligne la Ville de Laval.
Mine de rien, la Ville possède maintenant près du quart de ce vaste milieu naturel dont le couvert forestier est estimé à 422 hectares. Formé de plusieurs noyaux forestiers, le bois Saint-François est situé au cœur de la zone agricole permanente.
«Les milieux naturels représentent la plus grande richesse de Laval et c’est pourquoi nous multiplions les efforts pour les protéger», a déclaré par voie de communiqué, le 9 décembre, le maire Stéphane Boyer, dont l’administration investit près de 400 000 $ dans la transaction.
Le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ont complété le montage financier, injectant 453 206 $ financés à parts égales.
Bois d’intérêt métropolitain
Pour la présidente de la CMM et mairesse de Montréal, Valérie Plante, cet investissement «permettra de préserver un bois d’intérêt […] et de renforcer ainsi notre résilience aux changements climatiques».
Au nom du gouvernement Legault, le député de Sainte-Rose, ministre délégué à l’Économie et ministre responsable de la région de Laval, Christopher Skeete, qualifie de «joyau naturel» le bois Saint-François.
Reconnu comme l’un des bois d’intérêt métropolitains les plus vastes de Laval, cet écosystème est dépeint comme «un important corridor de migration, notamment en raison de sa taille et de sa connectivité aux milieux naturels».
Il abrite plusieurs espèces à statut précaire, tel le petit blongios, une espèce d’oiseaux aquatiques, ce qui en fait un bois d’importance pour le maintien de la biodiversité, termine la Ville de Laval.