Le Pôle régional d’économie sociale de Laval (PRESL) profite du Mois de l’économie sociale pour faire la promotion de ce modèle économique à la fois alternatif et centré sur l’humain.
«Dans un contexte de crise écologique, de plus en plus de citoyens et entrepreneurs souhaitent revisiter la formule traditionnelle de l’entrepreneuriat et modifier leur façon de consommer», déclare la directrice générale du pôle lavallois, Louise Hodder, dans un communiqué publié le 1er novembre.
Pour elle, l’économie sociale demeure un vecteur de changement social et économique qui contribue à créer des «projets» et des «emplois qui ont du sens».
Ceux qui y oeuvrent et la soutiennent «donnent vie à une économie plus juste et transforment nos communautés», poursuit Mme Hodder.
Portrait lavallois
La ville-région compte 270 entreprises collectives qui procurent des emplois à plus de 5000 personnes. Ces entreprises mettent à contribution 1620 administrateurs bénévoles dont 20 % sont des jeunes âgés de moins de 35 ans.
Mine de rien, l’entrepreneuriat collectif brasse à Laval des revenus annuels excédant le demi-milliard de dollars.
Les entreprises d’économie sociale et solidaire peuvent prendre la forme d’une coopérative, d’une mutuelle ou d’un organisme à but non lucratif dans la mesure l’OBNL soutient des activités marchandes rentables via la vente ou l’échange de biens et services.
Gagnant-gagnant
«Fort des valeurs de démocratie, d’équité et de solidarité, l’entrepreneuriat collectif bénéficie autant à l’employeur qu’à l’employé», signale le PRESL.
La direction du Pôle régional ajoute que «dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, faire le choix de l’économie sociale peut s’avérer gagnant et attrayant pour des employés». Elle en donne pour preuve les statistiques à l’effet que les entreprises collectives ont, en moyenne, une meilleure rétention de leur personnel et demeurent en activité plus longtemps que les entreprises privées.
Sans compter que les profits qu’elles génèrent permettent de mieux répondre à leur mission sociale et maintenir les conditions de leurs travailleurs.