L’organisme à but non lucratif Conservation de la nature Canada (CNC) invite les citoyens à ne pas ramasser leurs feuilles mortes, afin de favoriser la biodiversité sur leur terrain et d’enrichir le sol d’un paillis naturel.
«Les animaux que l’on trouve dans nos arrière-cours, comme les crapauds, les grenouilles et de nombreux pollinisateurs, vivaient autrefois dans des forêts et ont évolué pour hiberner sous les feuilles mortes. Ces feuilles constituent une couche isolante qui les protège des grands froids et des fluctuations de la température durant les mois d’hiver», explique Dan Kraus, biologiste principal en conservation à CNC, par voie de communiqué.
Les tiges de plantes et les branches mortes représentent aussi des lieux d’hibernation essentiels pour certains insectes.
La décomposition des feuilles est également reconnue pour son riche apport en carbone dans le sol, faisant ainsi de cette technique, la plus écoénergétique.
Alors que 80 % des Canadiens et des Canadiennes résident dans les milieux urbains et les villes, M. Klaus considère la biodiversité des arrière-cours importantes pour améliorer la santé de la nature dans les milieux urbains.
«Aider la nature près de chez soi et en apprendre plus à son sujet peut aussi contribuer à renforcer notre connexion au monde naturel, soutient Claude Drolet, chargé de projets à l’intendance des terres à Conservation de la nature Canada au Québec. Un nombre grandissant d’études démontrent que le contact avec le monde naturel est essentiel à la santé et au bien-être. » (C.R.)