Compte de taxes et nids de poule retiennent l’attention de la candidate d’Action Laval, Francine LeBlanc, dans la présente campagne en prévision de l’élection partielle dans Marc-Aurèle-Fortin du 24 novembre.
En dévoilant ses deux premiers chevaux de bataille électoraux, Mme LeBlanc ajoute sa voix à celle des six élus de son parti qui réclament un gel des taxes foncières résidentielles pour 2020 et 2021, ce qui équivaudrait à retourner aux contribuables une partie des dizaines de millions que la Ville a récupérés des sommes détournées sous l’ancienne administration corrompue de Gilles Vaillancourt.
«Ces 42 millions appartiennent aux contribuables lavallois, soutient la candidate par voie de communiqué. On constate ici un grand manque de considération de l’administration Demers à l’égard de la population qu’elle est censée servir.»
D’autant que «Laval est la ville championne des surplus et que les Lavallois déjà fortement taxés […] méritent un peu de répit», enchaîne Francine LeBlanc selon qui «certains propriétaires repoussent des rénovations plus que nécessaires» faute de moyens.
Nids-de-poule
Si elle est élue, la porte-couleurs d’Action Laval s’engage «à prôner vigoureusement une gestion efficace des nids-de-poule», accusant du coup le parti au pouvoir «d’extrême négligence dans l’entretien des routes de la ville.»
«L’administration Demers a beau dire que la météo est la grande responsable, mais si elle avait fait preuve de leadership, elle se serait attaquée au problème de front. Or, plusieurs mois ont passé et nos routes sont toujours en pitoyable état», déplore-t-elle.
«En raison des changements climatiques, on doit s’attendre à des gels et dégels de plus en plus nombreux. Une gestion en amont est donc nécessaire […] mais en attendant, il est nécessaire de réparer les nids-de-poule au fur et à mesure. C’est inacceptable que des mois plus tard, ils soient toujours là. Il en va de la sécurité des automobilistes.»
Celle qui en est à sa première expérience en politique voit en cette élection partielle un moyen d’envoyer un message à l’administration Demers en portant à sept le nombre de conseillers municipaux d’Action Laval qu’elle qualifie de «véritable opposition» à l’hôtel de ville.