Secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise et de la Promotion des Exportations Mary Ng, Richard Hébert était de passage à Laval, le 25 mars, où il a échangé avec des entrepreneurs des comtés de Vimy et d’Alfred-Pellan.
Pénurie de main d’oeuvre, budget fédéral et stratégie de diversification à l’exportation ont alimenté les discussions auxquelles se sont ajoutés en cours de matinée le directeur des comptes de Laval auprès d’Exportation et Développement Canada (EDC), Vincent Moreira, et Étienne Lapalme du Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada.
Leur présence permettait de faire connaître les ressources et différents programmes disponibles en soutien au développement des marchés étrangers.
Organisme de crédit à l’exportation au Canada, EDC offre des solutions d’assurances et de financement de même que des produits de cautionnement, alors que SDC, présent dans 165 villes à travers le monde, fournit des données stratégiques et solutions d’accès à ces marchés aux entreprises canadiennes désireuses d’y exporter.
Objectif ambitieux
«Il y a seulement 12 % des entreprises aux Canada qui exportent, se désole le député libéral de Lac-Saint-Jean à la Chambre des communes, Richard Hébert, en entrevue au Courrier Laval. Quand on regarde les autres pays du G7, on parle de 20, 25 et 30 % [des entreprises exportatrices]. Il y a du travail à faire de ce côté-là.»
D’ici 2025, il souhaiterait voir doubler ce pourcentage à 24 %. Un objectif ambitieux qui repose, entre autres, sur les trois accords de libre-échange nord-américain, transpacifique et Canada-Union européenne, donnant accès à un marché de 1,5 milliard de consommateurs.
Travailleurs âgés
Au sujet de la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement, conséquence inévitable du déclin de la population active à laquelle sont confrontés les chefs de PME, M. Hébert voit le bassin des travailleurs âgés comme une partie de la solution.
À cet égard, il souligne la mesure adoptée dans le dernier budget fédéral bonifiant l’exemption des gains du Supplément de revenu garanti (SRG).
«La personne âgée de plus de 65 ans [ayant droit à cette prestation] va pouvoir gagner 5000 $ de plus sans affecter son Supplément de revenu garanti, qui s’établit présentement à 17 000 $», mentionne le député Hébert tout en faisant valoir que ces travailleurs d’expérience demeurent d’excellents actifs pour la communauté.
Rappelons qu’au 3e trimestre de l’année 2018, on recensait quelque 430 000 postes à pourvoir à l’échelle du pays, dont près de 120 000 au Québec.