Des subventions non remboursables totalisant 803 000 $ ont été saupoudrées à travers 30 projets d’exportation. Essentiellement, ces sommes qui oscillent de 3368 $ à 73 305 $ financent en partie la participation de ces entreprises à des foires commerciales et missions de prospection à l’international. D’autres projets visent également l’accueil d’acheteurs étrangers, la réalisation d’une étude de marché et d’un plan d’accélération commerciales à l’étranger et la conception d’outils promotionnels.
Effet de levier
L’aide ainsi déployée dans le cadre du Programme Exportation (PEX) contribue à des investissements totaux de 2,8 M$.
Questionnée à savoir si les sommes générées par l’octroi de ces fonds publics n’étaient pas un peu minces, la ministre a laissé entendre que ce rapport de trois pour un était dans l’ordre normal des choses.
En clair, pour qu’une subvention gouvernementale puisse produire l’effet de levier désiré, elle doit «faire la différence», signale Dominique Anglade. C’est précisément le cas quand il est question d’investir dans des foires et missions commerciales afin de mousser les ventes à l’étranger, précise-t-elle.
Un pilier
La stratégie québécoise de l’exportation – qui dispose de plus d’un demi-milliard sur quatre ans – est l’un des trois piliers du plan économique du gouvernement libéral, a indiqué la ministre de l’Économie et vice-première ministre du Québec non sans ajouter que la province se portait bien sur ce plan.
«Malgré le locataire à la Maison Blanche au sud de la frontière, on a été capables de bien tirer notre épingle du jeu, a-t-elle lancé sous les rires de son auditoire. L’année dernière, nos exportations internationales ont crû de 2 % au Québec, alors que la moyenne canadienne a été d’environ à 1,4 %. On tire le Canada vers le haut.»
Quant au manufacturier innovant, constituant avec l’entrepreneuriat les deux autres piliers économiques, la ministre Anglade a tenu à mentionner ceci: «Ça fait des années que l’on dit que le manufacturier est en déclin. Pourtant, l’année dernière, pour la première fois en 10 ans, 43 % des emplois créés l’ont été dans le domaine du manufacturier innovant.»
GoGo Quinoa
Le point de presse avait lieu dans une usine du parc industriel de Chomedey, plus précisément chez 2Ameriks inc., un importateur et grossiste d’ingrédients biologiques et sans gluten spécialisés dans les grains andins, nommément connu pour la marque de commerce GoGo Quinoa.
Le propriétaire Martin Bilodeau, qui a touché une subvention de quelque 30 000 $ dans le cadre du Programme Exportation, explique que l’entreprise réalise 60 % de son chiffre d’affaires sur les marchés extérieurs.
«80 % des employés de cette entreprise sont issus de la diversité, a glissé au passage le député de Sainte-Rose, Jean Habel. Vous êtes vraiment ce qui caractérise la force du Québec.»
Des subventions non remboursables totalisant 803 000 $ ont été saupoudrées à travers 30 projets d’exportation. Essentiellement, ces sommes qui oscillent de 3368 $ à 73 305 $ financent en partie la participation de ces entreprises à des foires commerciales et missions de prospection à l’international. D’autres projets visent également l’accueil d’acheteurs étrangers, la réalisation d’une étude de marché et d’un plan d’accélération commerciales à l’étranger et la conception d’outils promotionnels.
Effet de levier
L’aide ainsi déployée dans le cadre du Programme Exportation (PEX) contribue à des investissements totaux de 2,8 M$.
Questionnée à savoir si les sommes générées par l’octroi de ces fonds publics n’étaient pas un peu minces, la ministre a laissé entendre que ce rapport de trois pour un était dans l’ordre normal des choses.
En clair, pour qu’une subvention gouvernementale puisse produire l’effet de levier désiré, elle doit «faire la différence», signale Dominique Anglade. C’est précisément le cas quand il est question d’investir dans des foires et missions commerciales afin de mousser les ventes à l’étranger, précise-t-elle.
Un pilier
La stratégie québécoise de l’exportation – qui dispose de plus d’un demi-milliard sur quatre ans – est l’un des trois piliers du plan économique du gouvernement libéral, a indiqué la ministre de l’Économie et vice-première ministre du Québec non sans ajouter que la province se portait bien sur ce plan.
«Malgré le locataire à la Maison Blanche au sud de la frontière, on a été capables de bien tirer notre épingle du jeu, a-t-elle lancé sous les rires de son auditoire. L’année dernière, nos exportations internationales ont crû de 2 % au Québec, alors que la moyenne canadienne a été d’environ à 1,4 %. On tire le Canada vers le haut.»
Quant au manufacturier innovant, constituant avec l’entrepreneuriat les deux autres piliers économiques, la ministre Anglade a tenu à mentionner ceci: «Ça fait des années que l’on dit que le manufacturier est en déclin. Pourtant, l’année dernière, pour la première fois en 10 ans, 43 % des emplois créés l’ont été dans le domaine du manufacturier innovant.»
GoGo Quinoa
Le point de presse avait lieu dans une usine du parc industriel de Chomedey, plus précisément chez 2Ameriks inc., un importateur et grossiste d’ingrédients biologiques et sans gluten spécialisés dans les grains andins, nommément connu pour la marque de commerce GoGo Quinoa.
Le propriétaire Martin Bilodeau, qui a touché une subvention de quelque 30 000 $ dans le cadre du Programme Exportation, explique que l’entreprise réalise 60 % de son chiffre d’affaires sur les marchés extérieurs.
«80 % des employés de cette entreprise sont issus de la diversité, a glissé au passage le député de Sainte-Rose, Jean Habel. Vous êtes vraiment ce qui caractérise la force du Québec.»