Cherchant à calmer la grogne populaire que ces bordures peintes bleues et blanches ont suscitée dans certains quartiers, l’administration Demers a pris «une petite pause» dans le déploiement de cette mesure, d’indiquer la porte-parole de la Ville, Nadine Lussier.
Mieux expliquer
«L’objectif est de prendre le temps d’expliquer le bien-fondé de la mesure à ceux qui la vivent déjà au quotidien et préparer peut-être davantage le terrain auprès de ceux qui pourraient voir cette mesure de marquage bleu et blanc apparaître dans leur environnement», précise Mme Lussier.
Pièce maîtresse d’un train de mesures d’apaisement de la circulation dévoilé à la fin du printemps, ce marquage suspendu jusqu’à nouvel ordre ciblait 300 zones où l’implantation était prévue d’ici la première neige. À ce jour, le programme serait réalisé à près de 60 %.
«C’est assez polarisé, nuance la porte-parole. Il y a des gens qui ne qualifient que l’aspect esthétique de la chose, certains autres sont tout à fait heureux de voir que la Ville prend des actions pour protéger les enfants qui fréquentent les parcs et les zones scolaires.»
Mme Lussier rappelle que l’idée de peinturer des trottoirs visait à répondre aux préoccupations des familles en matière de sécurité routière et que cette initiative avait été prise à la suite de consultations de spécialistes de la circulation au Service de l’ingénierie.
Le problème résiderait dans «l’incompréhension» du message, poursuit-elle, alors que le but visé est d’attirer l’attention des automobilistes de la présence d’enfants afin qu’ils ralentissent et redoublent de prudence.
Improvisation
Chef d’Action Laval et candidat à la mairie, Jean-Claude Gobé a rapidement réagi, dénonçant l’«improvisation» et le «cafouillage» entourant les mesures d’apaisement, dont «plusieurs autres devraient aussi être révisées», juge-t-il.
«Les bandes bleues et blanches n’ont aucun effet significatif sur la réduction de la vitesse des automobiles. Leur seul effet est de réduire significativement la valeur des domiciles sur leur chemin, en plus de faire augmenter le compte de taxes des Lavallois», affirme-t-il en évoquant les 15 M$ que coûtera le déploiement de quelque 900 mesures d’apaisement de la circulation sur trois ans.
Selon M. Gobé, le mécontentement va bien au-delà de ces bordures bicolores. «Les Lavallois sont très mécontents de l’installation de cloches de béton, de poteaux [bollards] et de lignes [marquage de la chaussée] qui les privent de leur stationnement», termine-t-il.
Précipitation électorale
De son côté, le chef de Parti Laval, Michel Trottier, estime que ce programme a été lancé «dans la précipitation électorale» sans consultation.
«Cette mesure doit être entièrement suspendue pour laisser place à des actions qui respectent l’esthétique des quartiers résidentiels, tout en améliorant efficacement la sécurité dans les rues», fait valoir M. Trottier, qui s’engage «à corriger le tir et consulter les citoyens avant d’implanter des mesures qui affectent directement leur qualité de vie».
Cherchant à calmer la grogne populaire que ces bordures peintes bleues et blanches ont suscitée dans certains quartiers, l’administration Demers a pris «une petite pause» dans le déploiement de cette mesure, d’indiquer la porte-parole de la Ville, Nadine Lussier.
Mieux expliquer
«L’objectif est de prendre le temps d’expliquer le bien-fondé de la mesure à ceux qui la vivent déjà au quotidien et préparer peut-être davantage le terrain auprès de ceux qui pourraient voir cette mesure de marquage bleu et blanc apparaître dans leur environnement», précise Mme Lussier.
Pièce maîtresse d’un train de mesures d’apaisement de la circulation dévoilé à la fin du printemps, ce marquage suspendu jusqu’à nouvel ordre ciblait 300 zones où l’implantation était prévue d’ici la première neige. À ce jour, le programme serait réalisé à près de 60 %.
«C’est assez polarisé, nuance la porte-parole. Il y a des gens qui ne qualifient que l’aspect esthétique de la chose, certains autres sont tout à fait heureux de voir que la Ville prend des actions pour protéger les enfants qui fréquentent les parcs et les zones scolaires.»
Mme Lussier rappelle que l’idée de peinturer des trottoirs visait à répondre aux préoccupations des familles en matière de sécurité routière et que cette initiative avait été prise à la suite de consultations de spécialistes de la circulation au Service de l’ingénierie.
Le problème résiderait dans «l’incompréhension» du message, poursuit-elle, alors que le but visé est d’attirer l’attention des automobilistes de la présence d’enfants afin qu’ils ralentissent et redoublent de prudence.
Improvisation
Chef d’Action Laval et candidat à la mairie, Jean-Claude Gobé a rapidement réagi, dénonçant l’«improvisation» et le «cafouillage» entourant les mesures d’apaisement, dont «plusieurs autres devraient aussi être révisées», juge-t-il.
«Les bandes bleues et blanches n’ont aucun effet significatif sur la réduction de la vitesse des automobiles. Leur seul effet est de réduire significativement la valeur des domiciles sur leur chemin, en plus de faire augmenter le compte de taxes des Lavallois», affirme-t-il en évoquant les 15 M$ que coûtera le déploiement de quelque 900 mesures d’apaisement de la circulation sur trois ans.
Selon M. Gobé, le mécontentement va bien au-delà de ces bordures bicolores. «Les Lavallois sont très mécontents de l’installation de cloches de béton, de poteaux [bollards] et de lignes [marquage de la chaussée] qui les privent de leur stationnement», termine-t-il.
Précipitation électorale
De son côté, le chef de Parti Laval, Michel Trottier, estime que ce programme a été lancé «dans la précipitation électorale» sans consultation.
«Cette mesure doit être entièrement suspendue pour laisser place à des actions qui respectent l’esthétique des quartiers résidentiels, tout en améliorant efficacement la sécurité dans les rues», fait valoir M. Trottier, qui s’engage «à corriger le tir et consulter les citoyens avant d’implanter des mesures qui affectent directement leur qualité de vie».