Le 29 novembre, une dizaine d’agents de Contrôle routier Québec (CRQ) et de la SQ sont montés à bord d’un autocar banalisé. Ils ont sillonné le réseau autoroutier durant quatre heures.
«L’autobus nous permet de mieux voir que dans nos véhicules réguliers, de dire Marie-Josée Michaud, porte-parole du CRQ. On peut apercevoir une personne tête baissée, sachant que les gens mettent beaucoup leur cellulaire sur leur cuisse, mais ne pouvons toujours confirmer notre doute.»
On sait également que le gouvernement du Québec étudie sérieusement la possibilité de quadrupler les sanctions liées à l’usage du téléphone cellulaire au volant, tout comme c’est déjà le cas en Ontario et Colombie-Britannique.
Des chiffres qui parlent
Durant l’opération, le Contrôle routier Québec, qui vise le transport des personnes et des biens commerciaux, a donné 5 constats d’infraction pour l’utilisation d’un cellulaire et 12 pour la conduite d’un véhicule sans porter la ceinture de sécurité.
«Ce dernier point ne rentre pas dans la tête des camionneurs, de souligner Marie-Josée Michaud. Le mythe de croire qu’ils pourront mieux réagir en cas d’accident persiste, alors qu’on sait très bien que c’est faux. Ne pas porter la ceinture de sécurité amplifie le risque de chocs et blessures graves dans de telles occasions.»
Du côté de la SQ, qui observait les citoyens dans leur véhicule de promenade, 13 contraventions ont été remises pour l’usage du téléphone et 2 pour le non-port de la ceinture.
Rappelons qu’un conducteur pris sur le fait en train d’utiliser un téléphone cellulaire alors qu’il est au volant peut recevoir une amende de 127 $, tous frais inclus, et voir 4 points d’inaptitude inscrits à son dossier.
S’il ne porte pas sa ceinture de sécurité, la contravention totalise également 127 $, mais l’individu aura plutôt 3 points d’inaptitude.
Après avoir progressé constamment depuis, de 401, en 2012, jusqu’à un sommet de 891, en 2016, les infractions sanctionnées chaque année pour l’usage du cellulaire sont retombées à 635 l’an dernier. D’autre part, depuis 2015, on observe un fort relâchement de ce côté, la moyenne annuelle étant passée de 380 (2012 à 2014) à 1332 (2015 à 2017), selon les statistiques amassées par le CRQ.
Le 29 novembre, une dizaine d’agents de Contrôle routier Québec (CRQ) et de la SQ sont montés à bord d’un autocar banalisé. Ils ont sillonné le réseau autoroutier durant quatre heures.
«L’autobus nous permet de mieux voir que dans nos véhicules réguliers, de dire Marie-Josée Michaud, porte-parole du CRQ. On peut apercevoir une personne tête baissée, sachant que les gens mettent beaucoup leur cellulaire sur leur cuisse, mais ne pouvons toujours confirmer notre doute.»
On sait également que le gouvernement du Québec étudie sérieusement la possibilité de quadrupler les sanctions liées à l’usage du téléphone cellulaire au volant, tout comme c’est déjà le cas en Ontario et Colombie-Britannique.
Des chiffres qui parlent
Durant l’opération, le Contrôle routier Québec, qui vise le transport des personnes et des biens commerciaux, a donné 5 constats d’infraction pour l’utilisation d’un cellulaire et 12 pour la conduite d’un véhicule sans porter la ceinture de sécurité.
«Ce dernier point ne rentre pas dans la tête des camionneurs, de souligner Marie-Josée Michaud. Le mythe de croire qu’ils pourront mieux réagir en cas d’accident persiste, alors qu’on sait très bien que c’est faux. Ne pas porter la ceinture de sécurité amplifie le risque de chocs et blessures graves dans de telles occasions.»
Du côté de la SQ, qui observait les citoyens dans leur véhicule de promenade, 13 contraventions ont été remises pour l’usage du téléphone et 2 pour le non-port de la ceinture.
Rappelons qu’un conducteur pris sur le fait en train d’utiliser un téléphone cellulaire alors qu’il est au volant peut recevoir une amende de 127 $, tous frais inclus, et voir 4 points d’inaptitude inscrits à son dossier.
S’il ne porte pas sa ceinture de sécurité, la contravention totalise également 127 $, mais l’individu aura plutôt 3 points d’inaptitude.
Après avoir progressé constamment depuis, de 401, en 2012, jusqu’à un sommet de 891, en 2016, les infractions sanctionnées chaque année pour l’usage du cellulaire sont retombées à 635 l’an dernier. D’autre part, depuis 2015, on observe un fort relâchement de ce côté, la moyenne annuelle étant passée de 380 (2012 à 2014) à 1332 (2015 à 2017), selon les statistiques amassées par le CRQ.