«Ça n’existe nulle part ailleurs au Québec, d’affirmer Silvio Manfredi, coordonnateur de la promotion-prévention et du développement des communautés au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval. L’idée est de viser les milieux de vie des gens pour offrir au quotidien, sans qu’ils aient à se déplacer, la possibilité d’améliorer leur condition de vie.»
Chaque résidence disposera d’un programme adapté à ses besoins et réalités, a-t-on appris lors du lancement officiel du programme EntourÂGE le mercredi 20 avril à la résidence L’Oasis, dans Pont-Viau, premier endroit à accueillir ce projet novateur.
Amélioration de la cuisine et des menus, installation d’équipement d’activité physique, visite des espaces communs et possibles modifications pour les rendre plus sécuritaires, cours et chroniques de sujets liés à la santé, EntourÂGE permettra aussi de briser l’isolement de certaines personnes aînées.
Initiative attendue
La Direction de santé publique de Laval veut donc rejoindre le plus grand nombre de participants aînés en leur occasionnant le moins de souci possible. En 2011, déjà plus de 7 % des 62 585 Lavallois de 65 ans et plus vivaient dans une résidence ou maison de chambres. Aujourd’hui, ils sont 6800 citoyens aînés à habiter l’une des 52 résidences de l’île Jésus qui ont une capacité d’accueil de 10 000 places.
«Les gens qui bougent, s’informent et prennent soin de leur santé continuent à s’épanouir, de prévenir Dominique Blondin, directrice générale de la résidence L’Oasis de Laval, qui sera bientôt rejointe par le Manoir St-Martin et le Manoir des Mille-Îles. Nous allons faire de la prévention par des gestes concrets et des choix santé accessibles.»
Des débuts
À L’Oasis de Laval, un club de marche, des ateliers d’alimentation, jeux et autres activités ont été mis en place depuis la formation d’un comité interne de cinq membres qu’accompagnera Geneviève Côté, diététiste et nutritionniste au CISSS de Laval. Depuis février, la spécialiste et le comité ont dressé un portrait de la résidence située Place Juge-Desnoyers.
«Nous sommes une microsociété et nous avons l’obligation de nous prendre en main, de souligner Louise Méthot, une résidente bénévole impliquée dans le comité. Il faut faire le petit effort de sortir de notre appartement pour être récompensé plus tard par la détente, un meilleur sommeil et une énergie débordante, toujours en prenant part à des activités selon nos goûts.»