C’est avec une énorme déception qu’elle a appris la nouvelle, mais Numainville et son équipe ont tout de même décidé d’en rester là et de ne pas aller au Centre de règlement des différends sportifs du Canada (CSRDSC). Les procédures lui ont déjà coûté environ 10 000 $ et d’autres frais auraient pu s’ajouter.
Malheureusement pour elle, la subjectivité des critères de sélection aura eu raison de son bon rendement en compétition.
«Je suis extrêmement déçue de la décision rendue par l’arbitre. C’est une conclusion crève-cœur, a déclaré la cycliste. C’est difficile de mettre une croix sur un rêve olympique. Encore aujourd’hui je suis convaincue que j’aurais pu aider l’équipe canadienne à remporter des médailles à Rio.
«Le processus de sélection de Cyclisme Canada comporte une très grande part de subjectivité. Malheureusement ces critères de sélection ont joué contre moi, poursuit l’athlète. Je vais prendre les prochaines semaines pour faire le vide et tourner la page sur ce chapitre de ma carrière.»
Bien qu’elle ait fait une croix sur sa participation olympique, elle n’est pas prête à mettre sa carrière en veilleuse, si bien qu’elle partait mardi soir pour aller rejoindre son équipe professionnelle en Allemagne. Du 15 au 21 juillet, Joëlle participera à l’Internationale Thüringen Rundfahrt der Fauen, où elle a terminé dans le top-10.
«J’aime toujours autant mon sport et je vais continuer à m’entraîner et à courser avec mon équipe professionnelle Bigla Cervelo. Je souhaite bonne chance à l’équipe canadienne qui sera à Rio.»