Ayant récemment obtenu une prolongation de l’entente qui garde les ressources en poste pour un an (mars 2016), la RUI, dont l’existence repose sur la mobilisation collective, espère qu’elle pourra profiter d’une seconde entente de financement qui permettra la mise en oeuvre de son prochain plan d’action.
Projets
Plusieurs projets, qui avaient pour but d’améliorer les conditions de vie dans Pont-Viau, ont vu le jour, notamment l’atelier Recyc’Vélo, qui donne accès aux 9-24 ans à des bicyclettes de seconde main; deux fêtes de quartier; un jardin collectif au parc Bousquet et la réalisation de fresques au CafARDEUR et à l’Entraide Pont-Viau/Laval-des-Rapides.
Initiatrice de projets, la RUl compte ensuite sur les gens ou organismes pour prendre le flambeau, question d’assurer la pérennité des actions.
«Par exemple, le projet de vélo a été repris par le regroupement Marigot en forme, explique Valérie Barbusci, coordonnatrice. Il faut que ce soit des actions durables et qu’il y ait une prise de conscience. On recherche la participation citoyenne.»
Consultations publiques
Si le premier plan d’action qui ciblait trois thématiques (sécurité alimentaire, aménagement urbain, vie de quartier) a été bâti à partir d’un portrait-diagnostic du secteur établi par une firme, des consultations publiques détermineront l’orientation du second.
«Il y en a eu 16 en tout, la première étant le 19 décembre et la dernière, le 15 mars. Nous sommes allés à la rencontre des gens dans des organismes et plus de 200 personnes ont été consultées», explique Valérie Barbusci,
Ce qu’ils aiment du quartier, ce qu’ils n’aiment pas et des idées de projets faisaient partie du questionnaire. «Nous sommes à comptabiliser les interventions et on devrait être bien enlignés d’ici l’automne», confie la coordonnatrice, ajoutant que si la RUI venait à disparaître l’an prochain, le souhait serait que le plan soit repris par des organismes du milieu.
Rappelons que sur l’île Jésus, trois RUI ont été implantées dans des secteurs défavorisés aux niveaux social et économique. Les deux autres sont Chomedey et Place St-Martin. «Ces territoires ont des besoins, des réalités et des enjeux différents. Mais c’est certain qu’il existe une communication entre nous, notamment par le biais de rencontres entre les agents de milieu», termine Mme Barbusci, qui est active dans les trois regroupements.