À l’instar des autres municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), Laval adhère aux principes du projet, affirme M. Demers dans un communiqué publié le 29 avril.
On parle ici de l’abolition de l’Agence métropolitaine des transports (AMT), laquelle serait remplacée par deux nouvelles entités.
Pour sa part, la future Agence régionale de transport (ART) serait chargée de la planification des projets de transports collectifs, tandis que le Réseau des transports métropolitains (RTM), qui regrouperait les 13 conseils intermunicipaux de transport (CIT), présiderait à la gestion des opérations. Quant aux sociétés de transport de Laval, Montréal et Longueuil, elles demeureraient indépendantes.
Préoccupations
Bien qu’il considère que les propositions sur la table vont dans le sens d’une amélioration du service, le maire Demers concède que «certains aspects devront être éclaircis».
À cet égard, la gouvernance de la future ART, les pouvoirs accordés à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et leur impact sur les sociétés de transports à Laval, Montréal et Longueuil interpellent particulièrement le maire Demers.
«La nouvelle structure du ministre doit préconiser une approche qui met l’usager au centre des décisions», mentionne celui qui formulera sous peu ses recommandations afin de bonifier le projet.
Par ailleurs, le financement de l’ART figure également au cœur de ses préoccupations.
«L’engagement financier du gouvernement du Québec et celui des municipalités représente un enjeu considérable pour les citoyens des villes, qui souhaitent une équité fiscale et un niveau de service conforme à ce qu’ils payent», fait valoir M. Demers.