L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a maintenant confirmé la présence de 29 cas de variants de la COVID-19 sur le territoire lavallois.
L’ensemble de ceux-ci proviennent de la souche du Royaume-Uni.
Au total, 522 cas de variants ont été confirmés à l’échelle provinciale. Parmi ceux-ci, 413 proviennent du variant anglais, 106 du variant sud-africain et 1 du variant brésilien. Deux cas des cas confirmés sont toujours sous évaluation.
L’INSPQ précise aussi que 2179 cas présomptifs ont passé l’étape de criblage, mais que leur origine n’a toujours pas été confirmée.
Rappelons que le B.1.1.7 a été le premier variant à être détecté à Laval depuis l’arrivée des nouvelles souches au Québec.
Découvert en septembre 2020, ce variant se trouve déjà dans une soixantaine de pays à travers le monde. Il se transmettrait plus facilement que le virus d’origine et est perçu comme la cause principale d’une nouvelle croissance importante des cas au Royaume-Uni.
Taux de positivité
Au cours de la semaine du 8 au 14 mars, Laval a enregistré une baisse de son taux de cas positifs par rapport aux tests de dépistage effectués. Un total de 539 cas positifs ont été confirmés sur les 13 848 tests effectués. Cela équivaut à un taux de positivité de 3,89 %.
L’île Jésus n’avait été qu’une seule autre fois sous les 4 % au cours des deux derniers mois, soit du 22 au 28 février. À ce moment, le taux lavallois pointait à 3,64 %.
Il avait ensuite connu une forte augmentation à 4,61 % dans la semaine du 1er au 7 mars.
L’ensemble de ces données proviennent des rapports hebdomadaires fournis par l’INSPQ.
Cas actifs
Malgré cette baisse du taux de positivité, la région de Laval connait une légère hausse de trois cas actifs par rapport à la veille. Le bilan pointe désormais à 778 cas actifs.
Il faut aussi ajouter 75 cas confirmés au bilan. Cela porte le total à 25 994 cas lavallois depuis le début de la pandémie. On dénote également 876 décès.
Parmi les citoyens touchés, 38 sont hospitalisés, dont 12 aux soins intensifs.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval confirme que 84 de ses employés sont absents du travail en raison de la COVID-19.
Dans les secteurs
L’augmentation de cas actifs se caractérise par une hausse importante de huit cas dans le secteur constitué de Sainte-Dorothée, Laval-Ouest, Laval-Les Îles, Fabreville-Ouest et Laval-sur-le-Lac (+8). Celui-ci présente désormais le deuxième plus haut taux d’infection de l’île Jésus.
Il suit par le secteur de Pont-Viau, Renaud-Coursol, Laval-des-Rapides (-1) qui compte 238 cas actifs par 100 000 habitants. Il s’agit aussi du secteur qui compte le plus de cas actifs en chiffres absolus avec 191.
Chomedey (+1) est le seul autre secteur à connaître une augmentation quotidienne.
De leur côté, les secteurs composés de Vimont et Auteuil, ainsi que Duvernay, Saint-François et Saint-Vincent-de-Paul connaissent une baisse respective de deux cas actifs. Ce dernier demeure le moins affecté de Laval, que ce soit en chiffres absolus (79 cas actifs) ou en taux d’infection (125 cas actifs par 100 000 habitants).
Le territoire composé de Fabreville-Est et Sainte-Rose constate quant à lui une baisse d’un cas actif en date du 16 mars.
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Prendre note que tel qu’indiqué sur le site Web du CISSS de Laval, ces données par secteur incluent l’ensemble des cas des citoyens testés positifs à la COVID-19, qu’ils résident dans des milieux fermés ou ailleurs dans la communauté.
Les milieux fermés incluent des milieux de vie comme les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), les résidences privées pour aînés (RPA), les ressources intermédiaires (RI), ainsi que les centres correctionnels.
Les données présentées sont calculées en fonction du lieu de résidence. Le CISSS tarde à déterminer le foyer de 39 cas jusqu’ici, dont 1 actif.