Dans le cadre de la série de portraits des joueurs du Rocket de Laval, le nouveau capitaine Xavier Ouellet révèle être très superstitieux.
Comment as-tu vécu ta nomination à titre de capitaine?
Je prends ça avec beaucoup de fierté. Je crois que ça en dit beaucoup sur le type de personne et joueur que je suis. Je pense aussi que c’est positif pour le reste de ma carrière.
Quand tu as commencé à jouer au hockey, qui était ton idole?
Niklas Lindstrom. C’est probablement un des plus grands défenseurs à avoir joué au hockey. J’essayais de copier son style de jeu, soit d’être aussi fiable défensivement qu’offensivement. J’ai eu beaucoup de bons entraîneurs dans ma carrière, dont Joël Bouchard, qui m’ont permis de me développer. J’ai eu la chance d’être entouré de bonnes têtes de hockey quand ça comptait le plus.
Depuis ton arrivée, qu’est-ce que tu aimes le plus de Laval?
La base de partisans que nous avons ici est assez incroyable. Ça doit être une des meilleures places dans la Ligue américaine pour jouer au hockey. L’amphithéâtre, les équipements mis à notre disposition, le support des partisans et le fait d’être à côté de Montréal, ce sont tous des plus pour l’équipe.
Est-ce que tu es reconnu dans la rue?
Oui, que ce soit à Laval ou à Montréal. J’ai joué mon hockey junior ici. Je crois que j’avais déjà un peu de gens qui me connaissaient, mais depuis que je suis revenu, je le vois que je suis supporté.
Est-ce qu’il y a un moment dans ta carrière où tu ne croyais pas devenir un joueur de hockey professionnel?
Non, pas vraiment. Dès l’âge de 14 ans, j’ai mis ma vie au hockey et travaillé extrêmement fort pour être où je suis. Je n’ai jamais douté que j’allais vivre du hockey. Je ne voudrais rien faire d’autre en ce moment.
Qu’as-tu fais pour passer au travers des moments plus difficiles?
Je travaillais encore plus fort. J’ai toujours eu la mentalité que plus tu donnes des efforts, plus tu seras récompensé. Je crois beaucoup à la constance et le fait de travailler fort.
Es-tu quelqu’un de superstitieux?
Oui. Quand on gagne, je vais garder le même habit (rires). De plus, ma préparation d’avant-match est toujours pareille, de même pour mes repas.
Cale Fleury a admis qu’il te considère comme un mentor. Est-ce que c’était quelque chose que tu voulais faire quand vous avez été muté à la défense?
C’est sûr que oui. Je suis passé par là durant ma première année professionnelle et je sais exactement ce qu’il vit. Donc, j’essaie juste d’être moi-même en jouant ma game et en lui parlant beaucoup. Flower est un très bon jeune défenseur et c’est vraiment le fun de pouvoir jouer avec lui et de l’aider.