Ce volume intitulé Instagram, talons plats et autres tracas est une suite logique du premier tome où Olivia, 14 ans, se faisait remarquer par une agence de mannequins voulant la recruter.
Par ses modèles, cette entreprise veut défier les stéréotypes physiques de la mode actuelle en proposant des looks des gens de tous les jours.
«À la fin du roman, mes lecteurs restaient sur certains éléments de suspense, à savoir si mon héroïne allait continuer sa carrière et comment allait se développer son amourette avec Alonso, le fils de la directrice de l’agence», raconte d’un air espiègle l’auteure de Laval-Ouest, qu’on connaît pour ses livres Non, c’est non et Fille à vendre qui ont autant attiré l’attention des critiques que du public.
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En plus de trouver des réponses à ses questions, le lectorat de L’École du style assistera à l’évolution des relations entre Olivia et ses deux collègues rivales que sont Bella Maggs, qui a quitté une agence traditionnelle pour mieux se consacrer à ses études, et Ana, une jeune femme noire toute en courbes.
Autre écho intéressant, Olivia recevra les témoignages positifs de ses confrères et consoeurs de classe, en plus d’obtenir l’appui de la direction de son école.
«C’est à l’image des réactions reçues des jeunes, notamment une lectrice qui m’a confié que la lecture du tome 1 lui avait donné un souffle d’énergie, la rendant à l’aise dans son physique et sa manière de s’habiller», de souligner l’ex-mannequin et criminologue.
Après avoir bien campé l’univers de sa série, encouragée par d’excellentes critiques parues dans les revues Lurelu et Le Libraire, l’écrivaine compte maintenant aborder des réalités plus troublantes du milieu de la mode, dont les troubles alimentaires tels la boulimie et l’anorexie, ainsi que les différences.
La parution est prévue pour l’automne, tout comme celle d’un prochain livre dans la collection Tabou des Éditions de Mortagne. Ce denier, dont elle a déposé le manuscrit le 9 janvier, portera sur le milieu des gangs de rue.