Publié aux Éditions de l’Apothéose, ce roman met en scène François qui découvre un jour Anaïs, la copine de son fils Samuel, installée dans leur maison, avant qu’une rupture ne provoque bien des tracas.
Entretemps, son second fils, Alain, a tenté de raisonner son frère, mais rien n’y a fait. «Je parle des aléas des relations amoureuses, particulièrement l’attachement que l’on peut avoir pour les conjointes de nos garçons et la difficile digestion d’une rupture, raconte Rouvio St-Jean. Alors que le père navigue en plein mystère, j’ai voulu une finale humoristique quand le chat sort du sac durant un baptême.»
L’auteur, qui habite Laval-des-Rapides depuis 1978, est lui-même père de deux enfants devenus des adultes maintenant, soit Jonathan, 37 ans, et Frédéric, 34 ans.
«C’est comme ça que j’ai eu l’idée de cette histoire il y a quelques années, en me posant la question: si mon garçon a une bonde et qu’il se sépare, comment cela va-t-il se produire?»
Mémoires d’Haïti
Rouvio St-Jean a mis le pied à Montréal en 1972, après avoir grandi en Gonaïves, dans la région d’Artibounit, au nord d’Haïti.
«Après des études universitaires en deux domaines peu populaires auprès des autorités, l’anthropologie et la sociologie, j’ai écrit une thèse sur l’occupation américaine de 1915 à 1934 qui n’a pas été bien vue».
Peu après son arrivée au Québec, le jeune Haïtien de l’époque reviendra chez lui, à l’angle des rues Saint-André et Cherrier, trouvant ses livres déchirés en lambeaux. «Je ne sais pas si c’était des pro ou anti Duvalier, mais à partir de ce moment, j’ai décidé de n’écrire que des romans!»
Dans Neige au soleil (2006) et Le destin d’une famille rangée (2012), l’écrivain abordera d’ailleurs la question immigrante sous l’angle de l’intégration et les difficultés d’adaptation que vivent les nouveaux venus haïtiens au Québec, spécialement les enfants et adolescents.
Au lendemain du passage dévastateur de l’ouragan Jeanne, Rouvio St-Jean plongera dans ses souvenirs pour orchestrer Il fut un temps: Gonaïves (fin 2007), un hommage à sa ville d’origine qu’il a reconstruite au fil des pages.
Titres antérieurs
En 2008, celui qui est aujourd’hui retraité de Bombardier, après 28 ans à différents services de l’entreprise connue d’abord sous le nom de Canadair, rendra un autre hommage, cette fois, à son épouse Yvette Thibodeau, dans une biographie illustrée.
«Le 1er avril de cette même année, ma femme est entrée à l’hôpital pour de gros maux de tête, relate l’homme de 75 ans. Des tests ont révélé des métastases généralisées au cerveau. Sur son lit, elle m’a demandé d’écrire pour elle et d’ouvrir l’ordinateur de la maison. J’y trouverais toutes les photos à mettre dans ce livre. Elle avait tout conservé.»
D’aucuns se souviendront également de la pièce À soir, ça va sauter, présentée à la 2eédition de la Rencontre Théâtre Ados, en 1997, avec l’École secondaire Mont-de-La Salle.
«C’est une amie d’une des chorales dont je fais partie, le Chœur Chanteclair, dans Sainte-Rose, qui m’avait suggéré d’écrire pour ces élèves», de confier Rouvio St-Jean, qui chante aussi à l’église Saint-Claude.
Intéressé depuis toujours par le lien amoureux entre les êtres, l’auteur avait d’abord rédigé son premier roman, Parlez-moi d’amour, à l’automne 1994, dans le contexte du SIDA ayant beaucoup marqué cette époque.
Publié aux Éditions de l’Apothéose, ce roman met en scène François qui découvre un jour Anaïs, la copine de son fils Samuel, installée dans leur maison, avant qu’une rupture ne provoque bien des tracas.
Entretemps, son second fils, Alain, a tenté de raisonner son frère, mais rien n’y a fait. «Je parle des aléas des relations amoureuses, particulièrement l’attachement que l’on peut avoir pour les conjointes de nos garçons et la difficile digestion d’une rupture, raconte Rouvio St-Jean. Alors que le père navigue en plein mystère, j’ai voulu une finale humoristique quand le chat sort du sac durant un baptême.»
L’auteur, qui habite Laval-des-Rapides depuis 1978, est lui-même père de deux enfants devenus des adultes maintenant, soit Jonathan, 37 ans, et Frédéric, 34 ans.
«C’est comme ça que j’ai eu l’idée de cette histoire il y a quelques années, en me posant la question: si mon garçon a une bonde et qu’il se sépare, comment cela va-t-il se produire?»
Mémoires d’Haïti
Rouvio St-Jean a mis le pied à Montréal en 1972, après avoir grandi en Gonaïves, dans la région d’Artibounit, au nord d’Haïti.
«Après des études universitaires en deux domaines peu populaires auprès des autorités, l’anthropologie et la sociologie, j’ai écrit une thèse sur l’occupation américaine de 1915 à 1934 qui n’a pas été bien vue».
Peu après son arrivée au Québec, le jeune Haïtien de l’époque reviendra chez lui, à l’angle des rues Saint-André et Cherrier, trouvant ses livres déchirés en lambeaux. «Je ne sais pas si c’était des pro ou anti Duvalier, mais à partir de ce moment, j’ai décidé de n’écrire que des romans!»
Dans Neige au soleil (2006) et Le destin d’une famille rangée (2012), l’écrivain abordera d’ailleurs la question immigrante sous l’angle de l’intégration et les difficultés d’adaptation que vivent les nouveaux venus haïtiens au Québec, spécialement les enfants et adolescents.
Au lendemain du passage dévastateur de l’ouragan Jeanne, Rouvio St-Jean plongera dans ses souvenirs pour orchestrer Il fut un temps: Gonaïves (fin 2007), un hommage à sa ville d’origine qu’il a reconstruite au fil des pages.
Titres antérieurs
En 2008, celui qui est aujourd’hui retraité de Bombardier, après 28 ans à différents services de l’entreprise connue d’abord sous le nom de Canadair, rendra un autre hommage, cette fois, à son épouse Yvette Thibodeau, dans une biographie illustrée.
«Le 1er avril de cette même année, ma femme est entrée à l’hôpital pour de gros maux de tête, relate l’homme de 75 ans. Des tests ont révélé des métastases généralisées au cerveau. Sur son lit, elle m’a demandé d’écrire pour elle et d’ouvrir l’ordinateur de la maison. J’y trouverais toutes les photos à mettre dans ce livre. Elle avait tout conservé.»
D’aucuns se souviendront également de la pièce À soir, ça va sauter, présentée à la 2eédition de la Rencontre Théâtre Ados, en 1997, avec l’École secondaire Mont-de-La Salle.
«C’est une amie d’une des chorales dont je fais partie, le Chœur Chanteclair, dans Sainte-Rose, qui m’avait suggéré d’écrire pour ces élèves», de confier Rouvio St-Jean, qui chante aussi à l’église Saint-Claude.
Intéressé depuis toujours par le lien amoureux entre les êtres, l’auteur avait d’abord rédigé son premier roman, Parlez-moi d’amour, à l’automne 1994, dans le contexte du SIDA ayant beaucoup marqué cette époque.