Le jeune Lavallois Louis-Gabriel Guillén-Mayers, grand amoureux de la langue française, a remporté la troisième place lors de la Grande finale internationale de La Dictée P.G.L.
Tout comme deux autres étudiantes, Louis-Gabriel n’a commis aucune faute dans sa dictée.
Ainsi, pour déterminer «le véritable gagnant», les finalistes ont dû corriger les phrases de départage qui contiennent des mots «beaucoup plus difficiles».
Selon le résident de Sainte-Rose, ce sont des erreurs dans les mots «scinque», «zygomatique» et «amblyope» qui lui ont valu le troisième prix, soit une bourse d’études de 500$.
«Je suis vraiment fier de représenter Laval comme gagnant», souligne celui qui a lu la saga complète de Harry Potter deux fois plutôt qu’une.
Au total, ils étaient 120 finalistes canadiens et états-uniens de 5e et 6e année à se disputer les six bourses d’études lors de l’événement du 18 mai.
Louis-Gabriel trouve «formidable» que les fonds amassés par la Fondation Paul Gérin-Lajoie dans le cadre de La Dictée servent à mettre en place «des installations d’éducation dans les pays francophones qui n’en ont pas assez».
Héritage familial
L’amour du français s’est transmis de génération en génération dans la famille Mayers.
«Ça remonte à son arrière-grand-père […] qui l’a transmis à ma mère et ainsi de suite, jusqu’à Louis-Gabriel aujourd’hui», partage Geneviève Mayers, mère du garçon de 11 ans.
Les trois mots préférés de ce dernier sont «énergumène», qui lui rappelle les incroyables jurons du capitaine Haddock, ainsi que «stalactite» et «stalagmite».
«J’aime que [le français] soit la langue officielle du Québec, même si c’est dans un pays anglais, confie Louis-Gabriel. Je crois que c’est important de la préserver.»
Après la pandémie, il rêve de visiter les communautés francophones d’un bout à l’autre du Canada.
Le jeune Lavallois a d’ailleurs déjà établi un premier contact avec certains finalistes provenant de l’Alberta, la Colombie-Britannique et la Louisiane.