Le Collectif pour un Québec sans pauvreté réclame aux différents partis politiques de faire connaître leurs propositions en matière de lutte à la pauvreté.
Dans une lettre envoyée le 6 juillet, le Collectif demande aux cinq partis actuellement représentés à l’Assemblée nationale de faire connaître leurs engagements sur le sujet avant le 1er septembre.
Dans un premier temps, ce dernier demande de répondre à 10 questions concernant la hausse du coût de la vie, le programme de Revenu de base, les autres programmes d’assistance sociale, le salaire minimum, les services publics et le prochain plan de lutte contre la pauvreté.
Également, les partis sont conviés à offrir d’autres propositions en lien avec l’enjeu.
Lorsque les réponses seront obtenues, celles-ci seront dévoilées au grand public.
Bons et mauvais coups
Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif, se dit très déçu du peu d’efforts qu’aurait fait le gouvernement sortant.
«Il a abandonné les personnes en situation de pauvreté à leur sort pendant la pandémie, en refusant notamment d’accorder toute aide financière supplémentaire aux personnes assistées sociales, souligne-t-il. Dans son dernier budget, il ne leur a accordé aucune attention particulière pour faire face à la hausse du coût de la vie.»
Toutefois, M. Petitclerc appuie la mise en œuvre prochaine, soit le 1er janvier 2023, du programme de Revenu de base.
«Celui-ci permettra aux personnes admissibles de compter sur un revenu disponible s’approchant de la Mesure du panier de consommation», précise-t-il.
Le porte-parole mentionne qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer ce programme.
(J.B./IJL)