La 23e édition de l’Arbre de Joie de l’école Val-des-Arbres est réussie avec 1057 enfants dans le besoin du Centre de services scolaire de Laval qui auront un cadeau pour Noël.
Le projet lancé par Esther Sauro et Danielle Cossette, deux enseignantes de 5e année de l’école Val-des-Arbres, continue de toucher les gens.
Surtout, leur initiative assure qu’aucun enfant ne soit laissé derrière en ce temps des Fêtes.
Audrey Baillargeon a pris la classe de Mme Cossette partie à la retraite. Depuis, elle est la 3e fée des étoiles.
Cette année, le projet était de retour au Centre Laval pour recueillir les dons en argent et cadeaux. On a vu des petits lutins de 5e année braver leur gêne pour solliciter des personnes inconnues.
Parmi eux, il y a Kayla. Ce qui la motive à participer: «Je veux que tous les enfants soient joyeux».
Une autre petite lutine ajoute: «Je trouve que c’est important. Je ne veux pas que quelqu’un pense que le père Noël l’a oublié cette année.»
Soulignons que les lutins et lutines de l’Arbre de Joie travaillent à l’année. Depuis plusieurs semaines, les élèves de 5e année commencent leur journée en emballant un cadeau.
Les présents restants et l’argent serviront à dénicher des cadeaux pour la prochaine édition.
Affaire de famille
Les enseignantes sont toujours heureuses de reconnaître des visages. Sonia Gravel est une maman d’élève et aussi la «magasineuse en chef».
«Ma fille était avec Mme Esther. Elle s’est beaucoup impliquée et nous aussi», raconte Mme Gravel. Cette année, son garçon de 5e année est devenu un lutin à son tour.
Emma, une jeune étudiante en enseignement vient déposer quatre jouets. Il y a quelques années, elle est venue avec sa mère. L’étudiante poursuit maintenant la tradition. «Je savais qu’il [l’Arbre de Joie] était là, je suis leur page Facebook. C’est important pour moi de m’impliquer» déclare la jeune résidente de Sainte-Rose.
Puis, arrive Tarik-Alexandre Chbani. «Maître Tarik!», précise en riant son ancienne enseignante. Cette année, le petit lutin devenu grand est accompagné de sa conjointe et de leur garçon de 15 mois.
«C’est fou comme ç’a changé!», lance l’ancien élève en déposant trois cadeaux.
Le père de famille était de la première édition de l’Arbre de Joie. À l’époque, les deux enseignantes cherchaient des bénéficiaires au centre commercial de Duvernay.
Plus d’heureux
Le projet a fait des petits. Il s’est s’agrandi. L’Arbre de Joie récolte désormais plus que des dons pour les enfants du primaire.
Cette année, les enseignantes se sont associées avec un organisme social pour fournir des cadeaux à des jeunes du secondaire.
Esther Sauro pense que la demande de cadeaux n’a pas augmenté, parce que d’autres organismes viennent assurer un service similaire.
C’est le cas dans l’arrondissement de Fabreville avec l’Arbre du partage de Laval lancé par Christine Poirier, la conseillère municipale de Duvernay-Pont-Viau.