Le projet de loi 14, Loi visant à assurer la protection des stagiaires en milieu de travail, a été déposé par le ministre du Travail, Jean Boulet, trois ans après les mobilisations de la campagne Stagiaires en solde.
La Fédération étudiante du Québec (FECQ), l’Union étudiante du Québec (UEQ) et Force Jeunesse sont heureux de cette nouvelle, permettant une amélioration des conditions de stage.
Cependant, les trois regroupements continueront de travailler afin d’ajouter certains éléments qu’ils considèrent essentiels.
Nombreuses de leurs demandes ont été écoutées, notamment le droit aux congés fériés, le droit aux congés pour la naissance ou l’adoption d’un enfant ou un décès ainsi que le droit à un milieu de stage exempt de harcèlement psychologique et sexuel.
Cependant, depuis le début des mobilisations, les regroupements jeunesses réclament un projet garantissant aussi des protections quant aux absences de longues durées, qui, présentement, ne font pas partie du projet de loi.
Ils expliquent que sans de telles dispositions concernant les absences de longues durées, comme les congés parentaux, les stagiaires devant s’absenter pourraient voir leur parcours scolaire et leur accès à la profession compromis.
«Il est nécessaire de soulever que l’absence de telles dispositions affectera disproportionnellement les femmes, qui voient déjà leurs conditions de stage moins avantageuses que celles des domaines à prédominance masculine», défendent les regroupements dans un communiqué.
Le dialogue se poursuivra entre le ministre Boulet et les trois organisations pour que le projet de loi soit bonifié en ce sens. (J.B.)