La douceur et le manque de neige résument bien l’hiver 2023-2024 au pays, rendant la pratique des sports hivernaux difficiles. Est-ce que les adeptes de la saison froide peuvent espérer se reprendre au printemps?
Au contraire, MétéoMédia prévoit que le printemps 2024 s’avérera plutôt favorable aux amoureux de l’été.
«Beaucoup de régions au Québec ont souffert du manque de neige pour les activités extérieures cet hiver, indique André Monette, chef de service de la météorologie à MétéoMédia, dans sa communication aux médias. Au lieu de se rattraper en mars, les températures pencheront vers la douceur qui dominera dans l’est du pays, rendant le couvert de neige encore plus précaire. Combiné avec un temps doux et sec aussi prévu durant les prochains mois, le risque de feux de forêt et de sécheresse sera particulièrement à surveiller en deuxième moitié de saison.»
«Plusieurs régions connaîtront l’un des hivers parmi les plus doux jamais observés, ce qui s’aligne bien avec le contexte El Niño des derniers mois, poursuit Chris Scott, météorologue en chef de MétéoMédia, par voie de communiqué. Le contexte météorologique n’est pas favorable aux descentes d’air froid intenses et prolongées sur le continent au printemps, mais quelques évènements qui nous donneront l’impression de revenir en arrière nous attendent ici et là.»
Québec et Ontario
Le printemps 2024 sera hâtif pour le Québec comme pour l’Ontario. Les températures resteront clémentes pour une majorité du printemps.
De courtes poussées d’air arctique pourraient toutefois nous surprendre à l’occasion, plus particulièrement en première moitié de saison. Il n’est donc pas impossible de connaître encore des épisodes neigeux importants, mais ceux-ci ne seront pas fréquents.
Avec moins de précipitations que la normale et un couvert neigeux déficient, le risque d’inondation est plutôt bas ce printemps.
Ailleurs au pays
Le temps sera clément au pays ce printemps. Les températures se tiendront au-dessus des normales et moins de précipitations sont attendues dans les Rocheuses.
Un risque de sécheresse et de feux de forêt est élevé pour l’Ouest canadien.
Les Maritimes seront davantage à l’abri du temps doux. La douceur sera présente, mais dans une moindre mesure, surtout durant la première moitié du printemps. Le risque d’inondation n’est pas aussi élevé que par les années passées.
Au cours des prochaines semaines, la population canadienne devra porter une attention particulière aux prévisions quotidiennes alors que la météo et les conditions routières seront amenées à changer subitement. (C.P./IJL)