Le Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ-CSN) et le Syndicat des employés de la SQDC (SEE-SQDC-CSN) affirment que l’exigence du passeport vaccinal annoncé par le gouvernement du Québec pour fréquenter les succursales de la SAQ et la SQDC amène des enjeux de sécurité et d’effectifs pour le personnel.
«Pour nous, étant donné que cette nouvelle mesure risque de susciter des frustrations ou même entraîner des comportements agressifs chez certains clients, il faut s’assurer que les opérations se déroulent dans le calme et pour ce faire, nous demandons qu’il y ait des agents de sécurité dans l’ensemble des succursales dès le 18 janvier», mentionne Lisa Courtemanche, présidente du SEMB-SAQ-CSN, par voie de communiqué.
Elle demande aussi à ce que l’employeur puisse fournir les outils nécessaires à la validation des passeports vaccinaux, tout en ajoutant le personnel requis pour assurer l’application de cette nouvelle mesure.
De son côté, la SQDC note que la protection et la sécurité des employés demeurent une priorité.
«Bien qu’il y ait déjà des agents de sécurité à l’entrée des succursales, cela n’empêche pas les risques de débordement dans les jours qui suivront l’entrée en vigueur de la mesure, d’où l’importance d’avoir le personnel en nombre suffisant et le matériel nécessaire pour assurer une mise en place fluide et sécuritaire de cette nouvelle mesure», précise Steve Bédard, président du SEE-SQDC-CSN.
Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics, a quant à lui salué la décision gouvernementale de rendre effective l’application de cette nouvelle mesure à compter du 18 janvier.
Il croit que «ce délai laissera le temps nécessaire aux employeurs, d’une part, pour consulter les syndicats et, d’autre part, aux employés des différentes succursales de s’ajuster, ce qui permettra d’éviter une précipitation de la clientèle et une mise en œuvre improvisée». (N.P.)