Il y a des années qu’on n’abat plus d’arbre pour produire l’édition papier du Courrier Laval.
En fait, à l’instar des autres publications imprimées chez TC Transcontinental, votre hebdomadaire est fabriqué à partir de résidus des scieries où l’on produit du bois d’œuvre.
Fournisseur de TC, Résolu produits forestiers – le plus grand producteur mondial de papier journal – récupère ces copeaux de bois pour alimenter ses usines de pâtes et papiers au Canada.
«Auparavant, les résidus et copeaux des scieries étaient enterrés, indique Katherine Chartrand, directrice principale des communications d’entreprise chez TC Transcontinental. Aujourd’hui, pratiquement toutes les parties de l’arbre sont réutilisées. Les résidus forestiers peuvent aussi être utilisés pour créer de la biomasse pour alimenter des chaufferies par exemple.»
Politique
Pour s’assurer d’un approvisionnement durable et responsable, le premier imprimeur au pays publiait en 2007 sa première politique en matière d’achat de papiers, dont la portée a été élargie en 2012. «Au cours des dernières années, on a pu influencer de façon importante et positive les pratiques de gestion forestière au pays», mentionne la porte-parole de TC Transcontinental.
Elle en veut pour preuve la Classification environnementale des papiers, une chaîne de traçabilité permettant de suivre le produit de la forêt à l’imprimerie. «Notre proportion d’achat de papiers «Or» ou «Or plus» a atteint 96 % en 2017, alors qu’elle était de 67 % en 2012, explique Mme Chartrand. Une façon d’encourager l’utilisation responsable des ressources naturelles et la protection des forêts anciennes et menacées.»
À cet égard, le Courrier Laval est imprimé sur du papier classifié «Or», à savoir un papier fait à 100 % de fibres de bois vierge certifiées. En clair, cela signifie que ces fibres proviennent non seulement des résidus du bois d’œuvre dans les scieries, mais également de forêts gérées de façon durable.
Quant à la classification «Or plus», elle désigne le papier 100 % recyclé.
Économie circulaire
Tout comme les rejets des scieries deviennent la matière première des papetières servant à produire le papier journal, les journaux, une fois consommés, sont à leur tour recyclés et utilisés dans la fabrication d’autres types de produits. «Pour des entreprises comme Cascades, le papier journal est une matière première importante dans le cadre de leurs activités d’exploitation», glisse au passage Katherine Chartrand.
Incidemment, le taux de récupération des journaux et des encarts et circulaires en papier journal au Québec est de 86 %, selon Recyc-Québec.