«Nous retenons que les gens ont été au rendez-vous, d’affirmer joyeusement Patricia Lopraino, directrice générale et artistique du Festival Diapason. Souvent, à part la relève du samedi après-midi que nous avons dû annuler, les éclaircies se présentaient à temps pour les spectacles. Plus la journée avançait, plus les gens restaient et la fréquentation augmentait.»
Du 7 au 10 juillet, les nuages gris n’ont donc pas empêché les festivaliers d’apprécier les prestations d’une vingtaine d’artistes et groupes sur un site allant de la berge des Baigneurs au boulevard Sainte-Rose.
Un sondage a permis de savoir que plusieurs visiteurs provenaient des quatre coins de Laval et Montréal, ainsi que de la Rive-Nord et de Québec. Certains arrivaient même d’aussi loin que Toronto et l’extérieur du pays.
Nouveauté concluante
L’organisation se réjouit notamment d’avoir déménagé la Scène Découverte devant l’école Villemaire, question de marier l’urbain du boulevard Sainte-Rose au côté naturel de la rivière des Mille-Îles.
«Il est primordial de rester intègre et fidèle à notre mission première, soit celle de soutenir le développement et de promouvoir les artistes de la région, dont ceux de la relève, continue Patricia Lopraino. Ce changement de lieu nous permet aussi de nous ancrer de plus en plus près du boulevard pour sortir les gens sur leur balcon et encourager les commerces à développer des terrasses.»
Le long de l’artère, le Bagel Ste-Rose, Chez Dame-Tartine et la Bibliothèque Sylvain-Garneau ont aussi été le théâtre de performances musicales. Affichant déjà complet, le spectacle déjà complet de Simon Kingsbury a su attirer des dizaines de passants curieux.
Survol
Parmi les bons coups, retenons le grand événement d’ouverture du jeudi, rassemblant le romantique Bernahri, la belle Rosie Valland et les amoureuses Les Sœurs Boulay. Par la suite, les têtes d’affiche We Are Wolves, Les Goules et Milk & Bone ont rempli leur promesse.
«Un autre moment fort demeure certes la venue du groupe Timber Timbre qui a été extrêmement généreux, de mentionner Patricia Lopraino. Ils sortaient à peine de studio et ça paraissait qu’ils avaient hâte de revoir le public. »
Le dernier spectacle du dimanche, donné par Mononc’ Serge — qui ne s’est pas gêné pour solliciter un deuxième mandat au festival —, précédé du non moins mordant Pépé et de sa guitare, a clôturé brillamment ces quatre jours de musique en plein air.