Un homme trouvé coupable de harcèlement, bris de conditions, méfait, et complot pour commettre une effraction contre son ex-conjointe a été condamné à 8 mois de prison, au palais de justice de Laval.
Tel que rappelé par le juge lors du prononcé de la sentence, le mardi 8 octobre, le quarantenaire voulait récupérer ses meubles quand il s’est introduit chez son ex-conjointe sans son autorisation en compagnie de deux personnes, en décembre 2023.
La femme était alors seule chez elle, lorsqu’elle a entendu un bruit qui l’a fait sursauter. La porte était défoncée et trois individus entraient dans sa maison en l’injuriant.
Craignant le pire, la femme a appelé le 911, demandant que la police vienne à son secours. Les individus l’ont alors menacée de mort, l’un d’entre eux la saisissant à la gorge et la poussant sur une table. Elle leur a demandé à plusieurs reprises de quitter.
L’accusé et ses complices ont entrepris de déménager ses meubles en empruntant un escalier. En descendant, un thermostat a été accroché et brisé. Les policiers sont enfin arrivés, mettant les individus en état d’arrestation et remontant les meubles.
Quelques jours plus tard, malgré un interdit de contact, l’accusé s’est présenté chez son ex-conjointe, disant vouloir réparer le thermostat. Il brisait de ce fait ses conditions de remise en liberté, lesquelles lui interdisaient de communiquer avec sa victime. Elle lui a demandé de quitter, ce qu’il a fait.
L’homme et la femme ont par la suite repris vie commune, allant jusqu’à se fiancer. Cette dernière a alors voulu retirer sa plainte concernant les évènements passés. Ils se sont donc rendus ensemble au poste de police. Puisqu’un interdit de contact était toujours en vigueur, l’homme brisait à nouveau ses conditions de libération.
En août dernier, le couple s’est à nouveau défait. L’accusé s’est mis à téléphoner plusieurs fois par jour à la plaignante, allant jusqu’à téléphoner 45 fois dans une même journée.
Accusé de harcèlement, l’homme a été mis en prison dans l’attente de son procès. Depuis ce jour, son ex-conjointe affirme continuer à avoir peur, et souffrir d’anxiété et d’insomnie.
Les regrets manifestés par l’accusé lors du procès, sa réflexion sur les évènements et le fait qu’il se dise prêt à suivre une thérapie ont été considérés par le tribunal.
Le juge a ordonné un total de huit mois de détention, assorti d’une probation de trois ans avec interdiction de contacter la plaignante et sa famille, ainsi que de se trouver à proximité de son domicile et son lieu de travail.
Il lui est également interdit de posséder des armes.
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