À l’occasion d’une semaine consacrée à des fêtes de saveur internationale, l’école Horizon Jeunesse a été le théâtre d’une troublante confrontation entre un attroupement d’élèves et des policiers demeurés à bord de leur véhicule, le jeudi 19 mai.
Ayant entendu des rumeurs de grabuge potentiel, ce qui se serait avéré faux, l’administration de l’école avait réclamé une surveillance policière pour cette fête prenant place à l’extérieur.
Le Service de police de Laval (SPL) a collaboré en dépêchant une autopatrouille sur place.
Début d’escarmouche
C’est vers 13h05, soit quelque 30 minutes après que la cloche eut sonné, que l’’incident a débuté.
À ce moment, la foule comprenait de 150 à 200 jeunes. De ce rassemblement, un groupe d’élèves se serait éloigné à l’écart et aurait lancé des bombes fumigènes dans les airs.
(Crédit vidéo : Instagram – Montréal Rap & Culture)
Par la suite, des jeunes se seraient rapprochés de l’autopatrouille et auraient commencé à lancer des objets, principalement des branches, en sa direction.
Dès lors, les policiers ont réclamé des renforts sur les lieux.
La tension monte
Rapidement, l’endroit a été occupé notamment par une trentaine d’agents répartis en solo et duo dans 20 autopatrouilles.
En plus de continuer de lancer des objets et bâtons vers les véhicules, certains élèves se sont mis à frapper les carrosseries de leurs pieds.
«Le mot d’ordre pour nos policiers était de rester absolument dans leur véhicule afin d’éviter que la situation s’envenime davantage, explique la sergente Geneviève Major, porte-parole du SPL. Un appel au calme a été lancé, mais n’a pas été écouté.»
Dans un geste défensif et préventif, un policier a sorti le bras par la vitre de son autopatrouille et tiré un jet de poivre de Cayenne dans les airs.
(Crédit vidéo : Instagram – Montréal Rap & Culture)
«Ce geste a porté fruit, car le calme s’est alors installé, de souligner la sergente Major. Une jeune fille a été incommodée, puis rencontrée par nos policiers en compagnie de sa mère, entre autres, pour lui expliquer la portée des gestes commis et leurs répercussions.»
La jeune élève se serait excusée au terme de cette rencontre.
Ordre rétabli
Environ 45 minutes après le début de cette fête ayant viré au vinaigre, l’école et ses intervenants se seraient mêlés de l’affaire alors que la cloche sonnait le retour en classe.
Par la suite, deux autopatrouilles ont été postées autour de l’école afin d’assurer une présence et éviter tout risque de récidive à la récréation d’après-midi et sortie des cours.
Aucun autre incident n’a été à déplorer. N’empêche qu’un dossier de méfait sur véhicule a été rédigé, une autopatrouille ayant subi des dommages.
Cependant, aucune arrestation n’est encore rapportée, pendant que les enquêteurs du SPL sont à identifier tout le monde et faire la lumière sur ce dossier de violence inusitée.