Sept mois après avoir fait l’objet d’un important remaniement, la Direction générale de la Ville de Laval pourrait revoir l’actuelle structure organisationnelle de la haute fonction publique municipale.
La Municipalité, qui n’a pas souhaité commenter, a décliné en début de semaine nos demandes d’entrevue avec le directeur général, Jacques A. Ulysse.
Au départ, le Courrier Laval cherchait à connaître les motifs derrière la récente et précipitée mise à la retraite du directeur général adjoint (DGA) – Services administratifs et corporatifs, Clément Bilodeau. «La Ville ne commente pas publiquement les dossiers en lien avec ses employés», nous a-t-on indiqué.
Dans un Message du DG adressé le 24 août à l’ensemble des employés et des élus municipaux, Jacques A. Ulysse informait que M. Bilodeau et lui ont «convenu d’un commun accord qu’il amorcerait dès maintenant sa retraite».
Le plus haut fonctionnaire de la Ville y précise qu’il assure l’intérim et qu’il «entame également la réflexion sur l’attribution de cette fonction durant la période intérimaire» pour reprendre ses mots.
Toujours pas d’affichage
Deux mois plus tard, on apprend que le poste de DGA n’a toujours pas été affiché et que la Ville n’est pas en mesure d’indiquer le moment où elle prévoit procéder à l’affichage de ce poste hautement stratégique dont l’intérim est toujours assuré par M. Ulysse.
«Il n’y a pas de poste affiché. Tel que mentionné dans le courriel précédent, la réflexion de la direction générale se poursuit», explique dans un échange de courriels la cheffe aux Affaires publiques à la Ville, Anne-Marie Braconnier, sans plus de détail.
Une déclaration qui porte à croire que «la réflexion» initiale se serait peut-être étendue à la nature même du poste, voire l’ensemble des quatre directions générales adjointes (DGA) telles que redéfinies en 2019 par le DG alors nouvellement en fonction.
Récent remaniement
Lors du remaniement effectué au mois de mars dernier, Clément Bilodeau avait délaissé la DGA – Développement durable et aménagement du territoire à la faveur de la DGA – Services administratifs et corporatifs.
En clair, depuis six mois, les directeurs de services des Finances, de l’Approvisionnement, de l’Innovation et des technologies, de l’Évaluation foncière et du Bureau des transactions et des investissements immobiliers relevaient de son autorité.
Ce rebrassage à la haute direction devait permettre de «briser les silos» et rendre l’appareil municipal «plus efficient» avec pour ultime et ambitieux objectif de dégager à moyen terme une marge de manœuvre de 200 millions de dollars.
Complètent le quatuor à la haute direction municipale la DGA – Développement, maintien et entretien des infrastructures et la DGA – Services de proximité.