Le Québec a chuté de près d’une lettre, passant de B- à C, principalement en raison du manque de progrès de la province en ce qui concerne le prix des boissons alcoolisées pour les titulaires de permis.
Depuis 2015, Restaurants Canada remet à chaque province un bulletin de notes indiquant la convivialité de son paysage politique en matière d’alcool pour les bars et restaurants.
Alors que la plupart des autres provinces ont introduit ou élargi des politiques de prix réduits pour les titulaires de permis dans le sillage de la COVID-19, la Société des alcools du Québec (SAQ) ne l’a pas fait.
«La pandémie continue de représenter la plus grande crise que l’industrie québécoise des services alimentaires et du tourisme d’accueil n’ait jamais endurée, a déclaré Olivier Bourbeau, vice-président de Restaurants Canada pour les affaires fédérales et Québec. Les désavantages concurrentiels par rapport aux magasins d’alcool gérés par le gouvernement ne font qu’aggraver la situation.»
Ce dernier souhaite que ce rapport rappelle au gouvernement provincial d’agir afin d’améliorer les conditions des exploitants de bars et restaurant sur le chemin du rétablissement.
Notes
Lors de la première année du rapport de Restaurants Canada, en 2015, le Québec avait obtenu une note de C+. Toutefois, la province a réussi à atteindre B- lors des rapports de 2017 et 2019.
Notons que la province ayant le plus évolué pour le perfectionnement du débit est Terre-Neuve-et-Labrador. Celle-ci a passé de la note F en 2015 à C+ en 2022.
De plus, l’Alberta est celle qui a les meilleurs résultats, obtenant au plus bas un B et B+ comme note la plus haute.
Rappelons que qu’une province doit donner à tous les établissements détenteurs d’un permis d’alcool l’accès à des prix préférentiels sur tous les types de produits d’alcool pour améliorer sa note au prochain rapport.
Également, cette dernière doit continuer à réduire les formalités administratives pour ceux qui offrent de l’alcool tout comme de maintenir le différentiel de salaires pour les travailleurs à pourboires. (J.B./IJL)