L’assemblée générale du Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep Montmorency (SEECM) s’inquiète des conséquences qui pourraient être attribuées au manque d’espace pour la session d’automne 2022.
Les périodes qui sont consacrées à la vie associative, à l’encadrement et à la concertation pédagogiques ainsi qu’aux activités étudiantes «auraient été sacrifiées, faute d’espace pour accueillir la population étudiante grandissante dans les murs du Collège», souligne-t-on par voie de communiqué.
«Tout le monde y perd, explique Amélie Therrien, présidente du SEECM. C’est particulièrement triste pour les étudiants qui ont souffert d’isolement pendant la pandémie. Le cégep n’est pas une usine à diplômes, c’est à la fois un milieu d’apprentissage et un milieu de vie.»
Selon la Fédération des cégeps, la population étudiante atteindrait une hausse historique de plus de 20% d’ici 2030.
Avec cette donnée, le SEECM prévoit une détérioration du service puisque ce serait tout le réseau qui pourrait être touché.
«Ce qui est déplorable, c’est que les gouvernements ont refusé d’investir en amont dans les infrastructures alors que la forte hausse du nombre d’étudiants était connue», conclut la présidente du SEECM. (J.B./IJL)