Selon une étude du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS), la consommation d’alcool, peu importe la quantité et le type, n’a jamais d’effets positifs sur la santé.
Plus de la moitié des Québécois.es consomment moins de sept portions d’alcool par semaine.
Ce qui était auparavant perçu comme une saine habitude de vie, comme un verre de vin rouge par jour, n’est en réalité qu’une habitude néfaste qui entre dans la catégorie de risque modéré à élevé.
Même si la consommation d’alcool des Lavallois est inférieure à la moyenne québécoise, les citoyens anglophones de cette région prennent plus souvent le volant sous l’effet de la substance.
Risques
Toute consommation d’alcool entraîne diverses conséquences négatives. Plus la consommation est élevée, plus les risques augmentent.
On peut notamment compter parmi les risques potentiels le développement de plusieurs cancers, comme le cancer du sein ou du colon, ainsi que les maladies liées au cœur ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
La consommation d’un ou deux verres par semaine permet généralement d’éviter les conséquences de l’alcool, toujours selon l’OBNL.
Un verre
Un verre standard, ou une consommation d’alcool, équivaut à :
- 341 millilitres de bière à 5% d’alcool;
- 341 millilitres de cooler, cidre ou prêt-à-boire à 5% d’alcool;
- 142 millilitres de vin à 12% d’alcool ou;
- 43 millilitres de spiritueux à 40% d’alcool.
Réduire
« Quand il faut mettre les risques et le bien-être dans la balance, il faut se rappeler que prendre un verre n’est que l’une des façons d’avoir du plaisir et de relaxer, rappelle Marianne Dessureault, avocate responsable des affaires juridiques et porte-parole en matière d’alcool à l’Association pour la santé publique (ASPQ), par voie de communiqué. En connaître d’autres et y avoir accès aident à faire un choix éclairé quand vient le temps de décider de consommer ou non ».
En plus de varier les plaisirs, il peut être utile de fixer une limite à la consommation, de boire lentement, de consommer également de l’eau et/ou de la nourriture en plus de l’alcool et de privilégier des boissons avec un faible pourcentage d’alcool.
Il ne faut pas oublier que l’alcool est une drogue et que, peu importe les facteurs environnants, la réduction de sa consommation ne peut avoir que des bienfaits sur la santé.
Politique publique
En plus du contexte social et de l’éducation, d’autres facteurs tels que la publicité ont aussi un impact sur la consommation d’alcool au Québec.
« Les choix de boire ou non et en quelle quantité ne doivent pas être influencés par une pression externe ou commerciale, soutient Mme Dessureault dans la même communication aux médias. Si l’on souhaite soutenir le libre choix et favoriser une consommation d’alcool à moindre risque, il faut s’attarder à notre environnement pour réduire les incitations à consommer ».
Par la modification de ses lois, règlements et la modification de ses pratiques marketing, le gouvernement détient plusieurs cordes à son arc afin d’agir sur cet enjeu.