Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation, a annoncé que le port du masque sera obligatoire en classe dans les écoles primaires et secondaires de la région de Laval lors de la prochaine rentrée scolaire.
Huit autres régions sont aussi visées par cette mesure, soit Centre-du-Québec, l’Estrie, Lanaudière, les Laurentides, la Mauricie, la Montérégie, Montréal et l’Outaouais.
Cet ajustement survient près de deux semaines après la présentation initiale du plan de la rentrée scolaire du gouvernement du Québec. À ce moment, il était envisagé que les élèves puissent revenir sur les bancs d’école sans être obligés de porter le masque en classe, à l’extérieur et au service de garde.
« Le variant Delta continue d’inquiéter et nous force à avoir une approche prudente, a précisé M. Roberge lors d’un point de presse tenu le 24 août. On veut commencer l’année de manière prudente. C’est très important, car la rentrée scolaire signifie une augmentation des contacts. »
Certaines décisions annoncées dès juin demeurent toutefois intactes. Cela inclut la fin des classes-bulles et de la fréquentation en alternance, ainsi que les réductions du nombre d’élèves acceptés dans les autobus scolaires.
Détection de cas
Le gouvernement provincial prévoit également une modification du processus de retrait des élèves de l’environnement scolaire lorsqu’un cas positif sera détecté dans une classe du réseau.
Seule la personne testée positive devra s’absenter durant sa période de contagiosité. Les autres élèves se feront tester aux jours 3, 5 et 7 qui suivront la détection du cas positif. Dans les régions où le masque n’est pas obligatoire, les élèves devront le porter temporairement s’ils font partie d’une classe dans laquelle un cas positif a été détecté.
« Ils n’iront pas dans leurs activités parascolaires, mais ils vont pouvoir continuer leurs enseignements avec le masque, a précisé le Dr Horacio Arruda, directeur national de la Santé publique. La gestion des cas et des contacts va être beaucoup simplifiée par le port du masque. »
Il ajoute qu’il sera toujours possible de forcer une classe à demeurer à la maison dans les cas de grande transmission.
Par ailleurs, le gouvernement du Québec travaille à implanter l’utilisation de tests de dépistage rapides dans certaines écoles de la province.
Parascolaire
Ces nouvelles mesures n’affecteront pas la relance des activités parascolaires.
Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation, a reconfirmé la reprise de celles-ci sans restriction au primaire. Au secondaire, le passeport vaccinal sera requis dans l’ensemble des régions pour les activités intérieures ou extérieures qui impliquent des contacts fréquents et prolongés.
Les élèves n’auront pas besoin de ce même passeport pour les programmes d’éducation physique ou de sports-études. Ils pourraient toutefois se voir refuser l’accès aux matchs et compétitions interscolaires s’ils ne sont pas vaccinés.
Si des éclosions avaient lieu dans certaines régions, des modalités plus restrictives seraient mises en place. Elles pourraient impliquer le retrait de certaines activités sportives.
Vaccination
En date du lundi 23 août, 78 % des jeunes québécois de 12 à 17 ans avaient reçu une première dose de vaccin contre la COVID-19. Ce sont plutôt 64 % d’entre eux qui étaient adéquatement vaccinés.
À Laval, ces deux données pointaient plutôt à 74,8 % et 57,1 %, ce qui signifie que l’île Jésus est toujours en retard sur la moyenne provinciale.