«Je propose 29 plats typiques, des recettes simples et saines, de la région où j’ai grandi, de confier l’infatigable femme qui cumule 60 ans de vie religieuse, lors de son passage au marché Adonis de Laval-Est, le 26 mai. Il y a la polenta (farine de maïs et fromage) et la baccalà (morue séchée) que je demanderais aussitôt à ma maman si elle m’apparaissait.»
Sœur Angèle a connu les affres de la Deuxième Guerre mondiale en Italie, dont les conséquences se sont fait ressentir de 1939 à 1950 dans sa Vénétie natale.
«Je suis née en 1938, dit-elle. Ma mère m’a appris à trouver les herbes médicinales, champignons, châtaignes, fleurs de courgette, figues, pruneaux dans les champs et la forêt, ou comment conserver les pommes sous les feuilles pour l’hiver.»
C’est en 1955 que Sœur Angèle, septième enfant d’une famille de neuf (cinq filles, quatre garçons) débarquera à Laval pour aider sa sœur qui attendait un quatrième enfant. Elle est âgée de 17 ans. La jeune femme fera venir le reste de la famille par la suite, passant notamment 16 ans au centre de recherche de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, à Montréal.
Tour guidé de Vénétie
Rosette Pipar a coécrit ce livre autant touristique que gastronomique de 112 pages. Sœur Angèle garde encore en elle les montagnes et fleurs des environs de Venise.
«Je me souviens du soleil et des vignes, raconte-t-elle. On se couchait par terre pour manger les raisins sans que mon père ne puisse nous apercevoir et gronder.»
Le Mont Grappa, la Madonna Del Covolo, les statues du célèbre sculpteur Antonio Canova, Trévise, la cathédrale de Conegliano, Padoue et ses lieux de culte, Venise et ses trésors architecturaux bien connus, la grande dame de la cuisine québécoise convie les gens à apprécier les attraits touristiques de sa région d’origine.
Ricardo Larrivée
En préface, une autre figure réputée de la gastronomie au petit écran, Ricardo Larrivée, a bien voulu témoigner de son admiration pour Sœur Angèle, qu’il a toujours aimé appelé sa «deuxième maman».
«Sœur Angèle a passé sa vie au service des autres et c’est pour elle le sens même de la cuisine, écrit-il, après le récit d’une savoureuse anecdote. Penser à l’autre et rassembler ceux que l’on aime autour de la table.»
«Ricardo est un garçon très généreux, nous sommes restés très proches, souligne la principale intéressée. Il m’a même aidé à déménager. C’est une fierté. Il a accepté de préfacer ce livre où j’ai voulu rappeler à tous de faire attention à la maman C’est par elle que tout a commencé.»
«Je propose 29 plats typiques, des recettes simples et saines, de la région où j’ai grandi, de confier l’infatigable femme qui cumule 60 ans de vie religieuse, lors de son passage au marché Adonis de Laval-Est, le 26 mai. Il y a la polenta (farine de maïs et fromage) et la baccalà (morue séchée) que je demanderais aussitôt à ma maman si elle m’apparaissait.»
Sœur Angèle a connu les affres de la Deuxième Guerre mondiale en Italie, dont les conséquences se sont fait ressentir de 1939 à 1950 dans sa Vénétie natale.
«Je suis née en 1938, dit-elle. Ma mère m’a appris à trouver les herbes médicinales, champignons, châtaignes, fleurs de courgette, figues, pruneaux dans les champs et la forêt, ou comment conserver les pommes sous les feuilles pour l’hiver.»
C’est en 1955 que Sœur Angèle, septième enfant d’une famille de neuf (cinq filles, quatre garçons) débarquera à Laval pour aider sa sœur qui attendait un quatrième enfant. Elle est âgée de 17 ans. La jeune femme fera venir le reste de la famille par la suite, passant notamment 16 ans au centre de recherche de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, à Montréal.
Tour guidé de Vénétie
Rosette Pipar a coécrit ce livre autant touristique que gastronomique de 112 pages. Sœur Angèle garde encore en elle les montagnes et fleurs des environs de Venise.
«Je me souviens du soleil et des vignes, raconte-t-elle. On se couchait par terre pour manger les raisins sans que mon père ne puisse nous apercevoir et gronder.»
Le Mont Grappa, la Madonna Del Covolo, les statues du célèbre sculpteur Antonio Canova, Trévise, la cathédrale de Conegliano, Padoue et ses lieux de culte, Venise et ses trésors architecturaux bien connus, la grande dame de la cuisine québécoise convie les gens à apprécier les attraits touristiques de sa région d’origine.
Ricardo Larrivée
En préface, une autre figure réputée de la gastronomie au petit écran, Ricardo Larrivée, a bien voulu témoigner de son admiration pour Sœur Angèle, qu’il a toujours aimé appelé sa «deuxième maman».
«Sœur Angèle a passé sa vie au service des autres et c’est pour elle le sens même de la cuisine, écrit-il, après le récit d’une savoureuse anecdote. Penser à l’autre et rassembler ceux que l’on aime autour de la table.»
«Ricardo est un garçon très généreux, nous sommes restés très proches, souligne la principale intéressée. Il m’a même aidé à déménager. C’est une fierté. Il a accepté de préfacer ce livre où j’ai voulu rappeler à tous de faire attention à la maman C’est par elle que tout a commencé.»