« Dans le cercle des amis de Jeffy [Antoine Marchand-Gagnon], le personnage principal, Marco est très confiant, sûr de lui, mais n’est pas méchant, de confier l’étudiant de Curé-Antoine-Labelle. Il ne veut surtout pas être ridiculisé. Sa famille est riche et il a beaucoup de liberté. »
Justin Simon a ainsi conduit une automobile BMW « très, très lentement », ainsi qu’un bateau, en plus de s’occuper seul du BBQ. Pour l’anecdote, le personnage de Marco a fait l’objet de la dernière audition déterminant la distribution de cette comédie d’époque tournée en juin et juillet à Beauharnois.
« J’aime que ce rôle soit loin de moi, de ma personnalité, continue Justin, 15 ans. Sur le plateau, nous avions une coach pour nous guider dans notre jeu en plus des indications techniques du réalisateur Pierre Théorêt. »
Nostalgie d’adolescence
Débutant au petit écran de Radio-Canada, le lundi 12 septembre, les 13 émissions de 30 minutes sont signées Jean-François Léger [Catherine, Les Parent], aidé par Louis Morissette à la scénarisation. Ce dernier prête aussi sa voix à Jeffy adulte.
La série aborde tous les rites de passage qui sont le lot de l’adolescence. En plus de Justin Simon, elle met en vedette Catherine Proulx-Lemay et Jean-Michel Anctil, qui incarnent les parents, ainsi que Luka Limoges, Rose-Marie Perreault, Xavier Desrochers et Marilou Forgues.
« Ç’a toujours été un rêve pour moi de faire partie d’une telle série, raconte Justin Simon. Il y a beaucoup d’humour et ç’a été une aventure vraiment amusante. Les acteurs, le personnel technique, tout le monde était formidable. J’ai développé une bonne complicité avec les autres ados de la série. Il en est sorti une belle amitié. »
Autodidacte
Les habitués de concerts étudiants ont probablement déjà aperçu Justin Simon parmi les violonistes. Ayant grandi dans Chomedey et habitant Fabreville depuis quatre ans, il est inscrit au programme musical de la Commission scolaire de Laval depuis près de sept ans, ayant fréquenté les écoles Marcel-Vaillancourt, Des Cèdres, Poly-Jeunesse avant de poursuivre sa passion du violon à Curé-Antoine-Labelle.
« Après le secondaire, ce sera fini pour moi la musique, ajoute celui qui vise désormais une carrière d’acteur. Je n’ai jamais suivi de cours ou d’ateliers, mais j’aimerais bien le faire maintenant. »
C’est quand il avait 12 ans que sa mère l’a inscrit dans une agence, l’amenant à jouer les mannequins pour des publicités de vêtements, avant de prendre part à des films étudiants et une pièce de théâtre. Il aura également interprété un ancien élève de Curé-Antoine-Labelle et citoyen de Fabreville, l’humoriste Philippe Bond, dans une vidéo d’un Gala Juste pour rire.