Aurore Lebourg, doctorante en virologie et immunologie à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), a remporté l’une des mentions «coup de cœur» du 31e Concours de vulgarisation de la recherche de l’Acfas.
La nouvelle a été dévoilée à l’occasion de la remise des prix du concours à l’Université d’Ottawa, dans le cadre du 91e Congrès de l’Acfas.
«Recevoir aujourd’hui le prix de vulgarisation de la recherche n’est pas seulement une reconnaissance, mais également une source de motivation supplémentaire pour poursuivre dans cette voie et continuer à trouver des moyens de communication à la fois intéressants et divertissants», a affirmé la doctorante, via communiqué.
Organisé par l’Acfas depuis 1993, ce concours invite les chercheuses et chercheurs à communiquer leurs travaux à un public non spécialiste, afin d’établir un dialogue entre les sciences et la société. Quatre formats sont admissibles: texte, bande dessinée, audio ou vidéo.
De nombreux travaux vulgarisés de candidates et candidats à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat sont en lice chaque année.
Recherches
Le sujet proposé par Aurore Lebourg dans le cadre du concours concerne la grossesse, un événement majeur de la vie de nombreuses personnes.
La jeune chercheuse s’intéresse au parasite Toxoplasma gondii, qui, s’il est contracté, peut entraîner de graves complications pour le fœtus.
Il existe aujourd’hui des méthodes de dépistage précoce et des traitements adaptés. Pourtant, ces derniers ne sont pas sans risque sur la formation du bébé. Des effets secondaires importants peuvent survenir.
Aurore Lebourg travaille dans le laboratoire au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de la professeure de l’INRS Maritza Jaramillo, experte de la biologie de l’ARN et des maladies infectieuses.
L’équipe se penche sur les conséquences d’une infection du parasite T. gondii pendant la grossesse afin de développer de nouvelles thérapies encore plus efficaces et moins dangereuses pour le futur nouveau-né.
Autres projets
Parallèlement à ses travaux de doctorat, Aurore Lebourg poursuit plusieurs projets en lien avec la vulgarisation scientifique.
«Durant mes études, j’ai réalisé l’importance de la vulgarisation scientifique dans la diffusion des nouvelles découvertes au grand public, souligne-t-elle, dans la même communication aux médias. Au cours de la dernière année, j’ai eu l’occasion de pratiquer cette forme de communication à travers divers formats.»
Elle œuvre notamment à titre de rédactrice en chef de La Synthèse, le journal de vulgarisation scientifique des étudiantes et étudiants de l’INRS.
Parallèlement, elle participe au projet «Les Scientifines», une page Instagram destinée à promouvoir les sciences et les technologies auprès des jeunes filles de milieux défavorisés. Elle a été invitée à dispenser un atelier de sensibilisation à la toxoplasmose.
En 2023, Aurore Lebourg concourt également à Science Pop, une initiative panquébécoise de vulgarisation scientifique, proposée par l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) en collaboration avec le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS).
La même année, Aurore Lebourg a pris part aux formations en communications de l’Acfas, afin de se former à la vulgarisation scientifique et de mener un projet à dimension citoyenne et inclusive. (C.P./IJL)