Les 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques ont voté à 95% en faveur de la grève, pouvant aller d’une journée de grève jusqu’à la grève générale illimitée.
Les professionnelles en soins débuteront la grève les 8 et 9 novembre.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) considère les propositions reçues à la table de négociation inacceptables et déplore un manque de reconnaissance. Plusieurs sentent que les conditions de travail déjà difficiles, vont se dégrader encore plus.
L’objectif de la grève est de mettre la pression sur l’employeur et non sur les patients, bien que la grève puisse perturber les activités du réseau de la santé.
La Fédération tient à rappeler que ses membres sont très majoritairement des femmes qui ont une expertise à offrir des soins. La Fédération croit que le gouvernement s’est longtemps fié sur l’abnégation des professionnelles en soins pour faire fonctionner un réseau public en minimisant les ressources.
La FIQ est une organisation féministe, composée à près de 90 % de femmes, vouée à la défense de ses membres, mais également à celle des patients et du réseau public de santé.
(M.D./IJL)